Algérie

Ouled Allal semble être totalement oubliée par les autorités locales.



Ouled Allal semble être totalement oubliée par les autorités locales.
La bourgade d'Ouled Allal, dans la commune de Sidi Moussa, est plongée depuis longtemps dans l'oubli. Des cités entières, telles que Haï Staïfia et Haï El Qbaïl, sont parmi les localités de la capitale les plus démunies.Commune de Sidi Moussa : Ouled Allal continuede traîner son marasmeDésertés par leurs occupants pendant la décennie noire, ces quartiers ne bénéficient plus de la bienveillance des autorités locales. Selon le P/APC de Sidi Moussa, «le cas du foncier à Ouled Allal est vraiment particulier ; depuis 1997, les élus qui se sont succédé n'ont rien fait pour régler les choses, ce qui a laissé cette localité dans le statu quo».A Haï Staïfia, qui était touché de plein fouet par le terrorisme, une dizaine de familles commencent à regagner leur demeure. Il est à préciser que plus de 825 maisons ont été démolies par l'armée et des familles expulsées, car soupçonnées d'appartenir aux groupes terroristes durant les années sombres. Cette volonté de retour qui anime ces villageois pour redonner vie à leur patelin n'a d'égale que l'amertume des années de l'exode massif qu'ils étaient forcés de subir sous la menace des terroristes, nous explique le P/APC.Dans ce sens, selon le même interlocuteur, la localité avait bénéficié, en 2010, d'une certaine aide financière pour la viabilisation et l'assainissement suite aux doléances des habitants de cette bourgade. Ceci dit, ce qui fait la particularité de Haï Staïfia ou Haï Qbaïl, c'est que les nombreuses assiettes foncières ne sont pas régularisées et en même temps des décisions d'attribution sont livrées à leurs propriétaires.Par ailleurs, dans le quartier appelé El Qaria ou les 30 îlots, les habitants ont bénéficié d'actes de propriété et de permis de construire. Néanmoins, malgré l'aide dont a parlé l'ancien wali d'Alger au profit de Ouled Allal estimée à 11 milliards de centimes, cette localité est toujours en souffrance d'immobilier.Pour le P/APC Allal Boutheldja, plusieurs correspondances ont été adressées au wali d'Alger quant au sort de Ouled Allal et la régularisation de ces sites fonciers. Même le dernier passage des services des cadastres sur les lieux a abouti à la récupération de nombreuses assiettes au profit de l'Etat, ce qui peut expliquer d'une certaine manière l'entrave des projets de réalisation. «Le cas en question engage une approche politique claire des autorités, il faut tabler sur le devenir de Ouled Allal, notamment d'autres localités telles que Qaïd Kacem, les frères Mansour, El Harhar et le communal qui ne sont pas en reste», a préconisé le P/APC.Impliquer Les autorités compétentesCe dernier lance un appel aux autorités afin que ces dernières prennente en considération le dossier avec tous les aspects qui inhérents (habitat, commerce et infrastructures), ainsi que tous les intervenants pour que les gens de ces localités puissent bénéficier un jour d'une régularisation des assiettes foncières.Concernant l'absence de projets communaux qui font sensiblement défaut, l'édile communal affirme que sa commune n'a pas de prérogatives sur ces lieux, mis à part les petits projets inscrits. Cela est dû à la nature des concessions. Par ailleurs, ce dernier exhorte les instances concernées selon la réglementation en vigueur à organiser une commission mixte sous la houlette du wali d'Alger qui impliquera les Domaines, le cadastre, la direction de l'urbanisme de wilaya ainsi que la participation de l'APC et l'association du quartier Ouled Allal afin de résoudre le problème d'une manière rationnelle et définitive.Il faut dire qu'après que des habitants ont quitté leur maison, bien des choses ont changé à Ouled Allal comme un certain regain de sérénité. Cela dit, il y a malheusement aujourd'hui des familles qui n'ont plus de gîte et se retrouvent toujours dans l'expectative, tout en espérant une éventuelle aide de l'Etat.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)