Le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa a d'entrée expliqué que ce colloque a également pour objectif de connaître les expériences de notre environnement aussi bien proche que lointain, car « convaincu que la démocratie idéale n'existe nulle part ». Selon lui, les réformes politiques en Algérie ont évolué « de manière constante » en réponse aux aspirations du peuple et non « en raison d'une quelconque pression extérieure » particulièrement, après 1988. Ce cheminement, qui a donné naissance au pluralisme, n'a pas été sans conséquence, enchaîne-t-il, puisque cette ouverture « incontrôlée » a menacé le processus démocratique par la force en imposant une vision unique et en menaçant les voix opposées ». M. Ould Khelifa a rappelé que l'Algérie a payé « cette dérive » au prix fort, à cause du terrorisme combattu. Mais, selon lui, l'élection de Abdelaziz Bouteflika à la présidence de la République a fait accélérer le rythme des réformes et la voie « s'est tracée lorsqu'il a présenté son projet de réconciliation nationale ».
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Posté Le : 10/06/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karima Alloun
Source : www.horizons-dz.com