Algérie

Ould Kablia expose son rôle et ses missions Le MALG dans la révolution de 1954



Le ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG) a joué un rôle important lors de la Révolution de Novembre 1954 dans l'acquisition des armes et leur fabrication ainsi que dans la transmission des renseignements. C'est ce qu'a affirmé, dimanche dernier à Alger, le président de l'Association des anciens du MALG, Daho Ould Kablia.
Intervenant lors d'une cérémonie organisée à l'Ecole supérieure de la police Ali-Tounsi, en célébration du 57e anniversaire du déclenchement de la Révolution, M. Ould Kablia a mis en exergue l'impact de l'action menée par le MALG durant la Guerre de libération. Le président du MALG, qui est également ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a fait remarquer que cet impact a amené les autorités coloniales françaises à pourchasser les membres du MALG, étant donné qu'elles ont réalisé l'importance du rôle joué par ses services en matière de logistique et d'armement. «Le service des transmissions a payé un lourd tribut, puisque l'ennemi comprenait l'utilité de cette arme et lui faisait une chasse sans pitié ciblant ses membres en priorité», a-t-il dit, précisant que ce service a enregistré 85 chahids. «Les informations transmises par les cadres du MALG étaient utiles et ont obligé les Français à ériger les lignes électrifiées Challe et Morice», a-t-il relevé. M. Ould Kablia a, en outre, noté qu'au début des années 1960, le MALG avait obtenu des documents importants concernant le pétrole en Algérie et les champs exploités par les entreprises étrangères. Il a, dans le même contexte, rappelé que le MALG a créé la Radio algérienne le 16 décembre 1956 et l'agence Algérie Presse Service en 1957.
De son côté, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a, dans son intervention, noté que la Guerre de libération nationale «fut une nouvelle naissance pour le peuple algérien qui a payé un lourd tribut pour recouvrer sa dignité». Notons, qu'en cette occasion, d'anciens directeurs généraux de la Sûreté nationale et des moudjahidine policiers, ont été honorés par la DGSN en signe de reconnaissance de leurs grands sacrifices pour le pays et de leurs services rendus au sein du corps de la police. Après avoir salué le courage et l'abnégation dont ont fait preuve les moudjahidine, le général-major Abdelghani Hamel a souligné que la distinction des cadres de la police «est une occasion pour leur affirmer notre détermination à encourager la compétence et l'action fructueuse dans le corps de la Sûreté nationale». Il a, à ce propos, exhorté les éléments de la police à ne pas oublier les sacrifices des martyrs pour une Algérie indépendante et forte, affirmant qu'il s'agit, là, de l'un des objectifs du secteur. Notons, enfin, qu'en marge de la cérémonie qui s'est déroulée en présence de membres du gouvernement, de personnalités nationales et de représentants de la société civile, une visite a été organisée au Musée central de la police où sont exposées des photographies retraçant les étapes de la résistance du peuple algérien. A cette occasion, une gerbe de fleurs a été déposée et la Fatiha du saint Coran a été récitée à la mémoire des martyrs de la guerre de Libération nationale.
Le ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG) a joué un rôle important lors de la Révolution de Novembre 1954 dans l'acquisition des armes et leur fabrication ainsi que dans la transmission des renseignements. C'est ce qu'a affirmé, dimanche dernier à Alger, le président de l'Association des anciens du MALG, Daho Ould Kablia.
Intervenant lors d'une cérémonie organisée à l'Ecole supérieure de la police Ali-Tounsi, en célébration du 57e anniversaire du déclenchement de la Révolution, M. Ould Kablia a mis en exergue l'impact de l'action menée par le MALG durant la Guerre de libération. Le président du MALG, qui est également ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a fait remarquer que cet impact a amené les autorités coloniales françaises à pourchasser les membres du MALG, étant donné qu'elles ont réalisé l'importance du rôle joué par ses services en matière de logistique et d'armement. «Le service des transmissions a payé un lourd tribut, puisque l'ennemi comprenait l'utilité de cette arme et lui faisait une chasse sans pitié ciblant ses membres en priorité», a-t-il dit, précisant que ce service a enregistré 85 chahids. «Les informations transmises par les cadres du MALG étaient utiles et ont obligé les Français à ériger les lignes électrifiées Challe et Morice», a-t-il relevé. M. Ould Kablia a, en outre, noté qu'au début des années 1960, le MALG avait obtenu des documents importants concernant le pétrole en Algérie et les champs exploités par les entreprises étrangères. Il a, dans le même contexte, rappelé que le MALG a créé la Radio algérienne le 16 décembre 1956 et l'agence Algérie Presse Service en 1957.
De son côté, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a, dans son intervention, noté que la Guerre de libération nationale «fut une nouvelle naissance pour le peuple algérien qui a payé un lourd tribut pour recouvrer sa dignité». Notons, qu'en cette occasion, d'anciens directeurs généraux de la Sûreté nationale et des moudjahidine policiers, ont été honorés par la DGSN en signe de reconnaissance de leurs grands sacrifices pour le pays et de leurs services rendus au sein du corps de la police. Après avoir salué le courage et l'abnégation dont ont fait preuve les moudjahidine, le général-major Abdelghani Hamel a souligné que la distinction des cadres de la police «est une occasion pour leur affirmer notre détermination à encourager la compétence et l'action fructueuse dans le corps de la Sûreté nationale». Il a, à ce propos, exhorté les éléments de la police à ne pas oublier les sacrifices des martyrs pour une Algérie indépendante et forte, affirmant qu'il s'agit, là, de l'un des objectifs du secteur. Notons, enfin, qu'en marge de la cérémonie qui s'est déroulée en présence de membres du gouvernement, de personnalités nationales et de représentants de la société civile, une visite a été organisée au Musée central de la police où sont exposées des photographies retraçant les étapes de la résistance du peuple algérien. A cette occasion, une gerbe de fleurs a été déposée et la Fatiha du saint Coran a été récitée à la mémoire des martyrs de la guerre de Libération nationale.


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