Algérie

Ould Ali



Ould Ali
Les cas de dopage dans le sport en Algérie se multiplient ces derniers temps. Les derniers en date touchent le football. Il s'agit de Youcef Belaïli (USMA) et Boussaïd (RCA), suspendus pour deux ans en raison de consommation de substances prohibées. Devant la propagation effrénée de ce phénomène nuisible à la santé des athlètes et à la crédibilité du sport national, les autorités sont décidées à lutter efficacement contre ce fléau. Et pour cause, une journée d'étude a été organisée, jeudi dernier, au centre des médias du complexe Mohamed-Boudiaf.Sanctionnée par la signature d'une lettre d'entente du code mondial antidopage, cette journée a été l'occasion pour le ministre d'appeler les différents acteurs du sport national à y contribuer pour assainir l'environnement sportif de cette mauvaise pratique étrangère à la culture algérienne. Ce sont pas moins de 26 fédérations nationales qui ont procédé à la signature de la lettre d'entente. « Les autres fédérations qui ne l'ont pas fait encore doivent s'y conformer dans les plus brefs délais », précise le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, en présence du président du Comité olympique, Mustapha Berraf.Tout en déplorant l'augmentation des cas de dopage en Algérie, Ould Ali a souligné quela nouvelle loi 13-05 relative à l'organisation et le développement des activités physiques et sportives renforce de lutte contre le dopage. « Huit articles et trois dispositions pénales de la nouvelle loi 13-05 traduisent parfaitement la grande volonté des autorités du pays à lutter efficacement et rigoureusement contre le phénomène du dopage », déclare en substance le premier responsable des sports estimant, en outre, que « la situation doit interpeller tous les acteurs concernés pour s'impliquer dans la réussite de la stratégie de lutte contre le dopage ». Aux yeux du MJS, « les médias ont un rôle important en matière de sensibilisation et du renforcement de l'éthique sportive ». Il convient de rappeler dans ce sillage que l'Algérie, pionnière dans la promotion des vertus de la pratique sportive saine loin de toute forme de tricherie, a ratifié en 2005 la convention mondiale de lutte contre le dopage.Ould Ali a ouvert la parenthèse sur le centre national antidopage installé au niveau du complexe Mohamed-Boudiaf mais qui n'a pas encore débuté officiellement sa mission. Le MJS a annoncé le gel de toute subvention destinée au fonctionnement du centre en question tant qu'il n'est pas encore fonctionnel. Quand bien même le ministre a indiqué que le centre national antidopage devrait commencer le travail sous peu, il semble, apprend-on de sources crédibles, que les choses risquent de traîner encore. D'autant plus que la mise en marche de ce centre pourrait coûter beaucoup au trésor public. L'analyse des échantillons à l'étranger coûte nettement moins cher.




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