Le SG du FLN a saisi cette occasion pour évoquer «le malentendu» suscité par ses dernières déclarations concernant l'ancien président du Mouvement, feu Mahfoud Nahnah.Le FLN a émis des réserves sur l'initiative du MSP. Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès a exigé du responsable du MSP de changer la formulation de l'intitulé de son initiative: «On n' est pas en guerre civile pour parler de transition ni sous une dictature pour parler de démocratie», a souligné Ould Abbès. Le constat sur l'échec des gouvernements successifs à diversifier l'économie et de sa dépendance continue des hydrocarbures, n'a pas plu au patron du FLN qui a relevé que «si échec il y a, le parti du défunt Nahnah qui a participé au gouvernement pendant une période de 18 ans, a sa part de responsabilité dans l'échec». Dans ce sens, Ould Abbès a indiqué à la délégation du MSP qu'elle sera destinataire du document final portant les réalisations du chef de l'Etat durant ses 20 ans de règne, pour rappeler au MSP qu'il n'y a pas que des choses négatives dans le bilan économique du président de la République. Sur un autre plan, le premier responsable du vieux parti a rappelé à la délégation du MSP, lorsqu'elle a évoqué son appel à l'armée en vue de garantir et d'accompagner la mise en oeuvre de son initiative, que «l'institution militaire doit se contenter d'accomplir uniquement son rôle que lui confère la Constitution». Ould Abbès a insisté plutôt sur «son souhait d' élargir son appel au président à briguer un mandat supplémentaire à d'autres partis, y compris le MSP». En réponse aux questions des journalistes, Abderezzak Makri a tenu à souligner que «son parti n'a pas reçu de garantie ni des assurances pour lancer son initiative du consensus national». Il a déclaré qu' «il est grandement satisfait que le FLN, le principal parti du pouvoir, soit pour l'instauration d'un Etat civil, qui est en fait, l'objectif auquel tend l'initiative sur le consensus national en vue d'une transition politique et économique présentée par sa formation». Makri a insisté sur la symbolique de la rencontre avec le FLN. Il a réitéré le fait que «son parti respecte les échéances constitutionnelles, afin que tout le monde accepte cette initiative, ni encore moins à faire tomber des têtes dans le gouvernement ou ailleurs», explique-t-il. A propos de l'élection présidentielle de 2019, il a soutenu que «les choses ne sont pas encore au stade de candidature mais au stade de recherche d'un accord sur le principe du consensus». A l'ouverture de cette rencontre tenue au siège du FLN en présence de cadres des deux partis, Ould Abbès a indiqué que cette réunion avait pour objectif d' «élargir la vision» concernant l'initiative lancée par le MSP sur «le consensus national».
Le SG du FLN a saisi cette occasion pour évoquer «le malentendu» suscité par ses dernières déclarations concernant l'ancien président du Mouvement, feu Mahfoud Nahnah, soulignant que ce dernier «n'a jamais recouru au marchandage auprès du président de la République, Abdelaziz Bouteflika avant la présidentielle de 1999. Mahfoud Nahnah était une personnalité nationale. Il était l'ami du président Bouteflika et également mon ami» a-t-il affirmé, ajoutant que les deux partis «sont liés par une relation étroite».
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Posté Le : 25/07/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed BOUFATAH
Source : www.lexpressiondz.com