Ould Abbès au CHU Benbadis

Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a effectué hier après-midi une visite éclair au CHU Benbadis.
Son arrivée est perçue par le personnel hospitalier comme une véritable «descente» au service anticancer (CAC) suite aux appels de détresse maintes fois réitérés des malades, des oncologues et de la presse. C'est avec une vive émotion, -visible sur son visage-, que le ministre a écouté les doléances des praticiens, dont certains n'ont pas cessé de se faire l'écho de la détresse des malades en attente de radiothérapie. Les travaux n'ont même pas été effectués pour accueillir les nouveaux équipements, qui devront sauver la vie de centaines de malades.
Une grande déception se lisait sur les traits du premier responsable du secteur à la vue des sinistres couloirs de la mort, faisant office de salles d'attente pour les patients. Il a vu les moustiques, la misère et la désolation régnant depuis des années dans ce service, qui accueille anarchiquement les malades de 17 wilayas de l'Est, avec, pour tout appareillage deux ridicules machines (cobalts) poussives, datant des années 1980. Il a d'autre part inauguré une nouvelle imagerie à résonance magnétique (IRM). Croisons les doigts pour que cette visite soit la fin du calvaire pour les cancéreux.