Algérie

Ould Abbès à Témouchent : «Il est interdit d'évoquer le 5e mandat»



Non, le 5e mandat ne sera pas à l'ordre du jour de la réunion du comité central du 19 mars prochain.J'ai interdit qu'on évoque cette question par qui que ce soit. C'est le président du parti qui tranchera ! Notre tâche présentement est d'effectuer un inventaire de ce qui a été réalisé depuis 1999 à 2018 sous la conduite du président de la République.» C'est ainsi qu'a répondu Ould Abbès à un confrère lors d'une seconde réunion restreinte aux membres du comité central et aux mouhafheds qui étaient présents lors du regroupement régional des élus FLN des 9 wilayas de l'Ouest, hier à Hammam Bou Hadjar (w. Témouchent).
La réunion restreinte était ouverte à la presse. Pourtant, le secrétaire général du FLN, en insistant sur le caractère essentiel d'un inventaire des réalisations entre 1999 à 2018, a précisé «parce qu'on est à une année de la fin du 4e mandat. De la sorte, on sera prêt à l'échéance 2019. Vous avez compris pourquoi ' Moi, je murmure et vous comprenez».
La réponse est donc d'autant étonnante que le secrétaire général du FLN venait également d'annoncer la mobilisation de 100 milliards de dinars en PCD auxquels s'ajoutent 57 autres pour le fonds du Sud et 87 du fonds des Hauts Plateaux de façon à ce que les élus locaux répondent à la satisfaction des besoins des citoyens courant 2018, ce qui sonne pour d'aucuns à(comme) un budget de campagne électorale. Interpellé sur son langage entre «je le dis, mais je ne le dis pas», Ould Abbès entame une réponse qui se termine en queue de poisson. Au cours des deux rencontres successives, il a tenu la même ambivalence dans le discours comme à propos du RND qu'il égratigne sans le dire et de l'autre en niant une quelconque animosité à l'endroit d'Ouyahia. Il est cependant une question sur laquelle il a été tranchant, celle relative au partenariat public/privé.
D'une part, il dit niet à tout ce qui pourrait remettre en cause ce qui relève du secteur public stratégique. Ensuite, «le PPP doit être encadré par une loi». Concernant sa candidature à la présidentielle, comme la rumeur court, le propos étant prêté à Abdelaziz Ziari, Ould Abbès a préféré en rire. Puis, plus sérieusement, il s'est tourné vers le portrait officiel du Président, et interpellant ce dernier, il a esquissé un salut militaire.


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