Algérie

Oui au Malawi


D'abord, prendre des mesures radicales. Enfermer Rabah Saâdane dans une prison en béton ou un camp du Sud après l'avoir torturé à Ben Aknoun au centre Antar pour qu'il avoue pourquoi il n'a pas d'âme, pourquoi il est asthénique, mou et dépressif. Faire jouer les joueurs de l'équipe nationale en championnat des clubs algérien division 5 pendant 1 an, en leur faisant porter pendant les matchs des sacs à dos remplis de pommes de terre locales, en s'acharnant particulièrement sur Ghezzal, l'obliger par exemple à jouer en scaphandre plombé pour qu'il soit moins lourd. Faire s'entraîner Chaouchi à balles réelles, en lui tirant des balles de mitrailleuse pour qu'il les attrape. S'excuser auprès des Egyptiens d'être passés devant eux et vendre Abdelkader Hadjar aux enchères sur e-bay.Donner Tindouf au Soudan, mettre Hachemi Djiar au sous-secrétariat d'Etat à la condition des handicapés moteurs, Mohamed Raouraoua à la fédération de ski et faire de la FAF, Fédération algérienne de football, un centre de désintoxication. Donner, sur l'argent de poche de Djamal Ould Abbès, 1 million de dollars à tous les supporters qui sont partis à Khartoum, boycotter Nedjma et reprendre Djezzy. Une fois que ces mesures seront prises sous couvert d'état d'urgence et par décret présidentiel non négociable, passer ensuite à la phase 2. Faire du catch féminin le sport roi d'Algérie, instaurer un championnat par quartier, créer une ligue, monter une équipe nationale et obliger Cevital à la sponsoriser. Transformer le stade du 5 Juillet en ring géant, s'inscrire aux Jeux olympiques et déchirer tous les ballons de football. Une fois cette deuxième phase terminée, passer à la troisième, de loin la plus difficile, interdire définitivement aux chauffeurs de taxi et aux coiffeurs de parler de football. En attendant la réalisation de cet objectif en trois phases, et si on discutait d'autre chose '
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