Algérie

Ouhoumoudou Mahamadou nommé Premier ministre



Le nouveau président du Niger, Mohamed Bazoum, a nommé samedi Ouhoumoudou Mahamadou au poste de Premier ministre, a annoncé la télévision publique. Ouhoumoudou Mahamadou est l'ex-directeur de cabinet du président sortant Mahamadou Issoufou. «Mohamed Bazoum, président de la République a signé ce jour un décret au terme duquel M. Ouhoumoudou Mahamadou est nommé Premier ministre», a indiqué le secrétariat général du gouvernement dans un communiqué lu à la télévision publique.Le nouveau gouvernement sera formé «dans les prochains jours», selon une source officielle. Elu député aux législatives de décembre 2020, deux fois ministre (des Mines, de l'Energie et de l'Industrie de 1991 à 1993, puis des Finances de 2011 à 2012), Ouhoumoudou Mahamadou, sexagénaire, «appartient à un premier cercle des fidèles» de l'ex-président Issoufou et «est très écouté par l'appareil du parti» au pouvoir depuis 2011, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), selon un de ses proches.»Il a tous les dossiers du régime Issoufou en tête. Mohamed Bazoum s'inscrit dans la continuité», estime un militant du PNDS.
Diplômé en économie, en gestion des entreprises et en comptabilité, Ouhoumoudou Mahamadou est un Haoussa de la région de Tahoua (sud-ouest, dont est également originaire Mahamadou Issoufou).En 2012, il avait dû quitter le ministère des Finances après un scandale lié à l'octroi irrégulier de marchés publics de plus de
10 milliards de francs CFA (15 millions d'euros). Il était devenu ensuite le patron de la Banque internationale d'Afrique (BIA-Niger), une des plus importantes du pays, avant de devenir en juin 2015 directeur de cabinet du président Issoufou. Mohamed Bazoum, 61 ans, a été investi président vendredi. Il a été élu à l'issue du second tour de la présidentielle du 21 février avec plus de 55% des voix face à un ancien président, Mahamane Ousmane, qui n'a pas reconnu sa défaite.
Par ailleurs, trois soldats tchadiens accusés de viols au Niger ont été arrêtés et «subiront les sanctions qui s'imposent en la circonstance», a indiqué, samedi, le gouvernement tchadien.
Les soldats mis en cause qui font partie du contingent tchadien de 1200 hommes récemment déployé entre les frontières du Burkina, du Mali et du Niger pour appuyer la force conjointe du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme, sont accusés d'avoir agressés sexuellement trois femmes. La Commission nationale nigérienne des droits humains (CNDH) a accusé les trois soldats tchadiens de viols dans la ville nigérienne de Téra, près de la frontière avec le Burkina Faso. Ces accusations ont fait suite à «une mission d'investigation et d'établissement des faits sur des allégations de viols attribuées par les populations à certains éléments du contingent militaire tchadien, récemment installé dans le département de Téra dans le cadre du déploiement de la force conjointe du G5 sahel pour la lutte contre le terrorisme dans la zone des trois frontières (Burkina, Mali, Niger)», précise la CNDH dans un communiqué.»Il ressort des entretiens et des premières analyses médico-légales, qu'il y a eu effectivement des actes de viol sur une fille mineure de 11 ans et deux femmes âgées de 23 ans et de 32 ans», précise le communiqué.
En 2013, des soldats tchadiens ont été accusés d'avoir commis des viols au Mali et en 2015 en Centrafrique.


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