Le programme des 100 locaux ne cessera décidément pas de faire couler l'encre à Oran. En effet, affectés à des jeunes, les 150 locaux de la daïra d'Oued Tlélat, non raccordés aux réseaux d'assainissement, d'électricité, du gaz et d'AEP, sont devenus un boulet qui entrave le lancement des activités artisanales pour lesquelles ont été construits.
survoltés, ces jeunes sont contraints aujourd'hui à payer le loyer du local alors qu'ils ne sont même pas installés. Rien ne peut être entrepris, malgré toutes les tentatives envers les services habilités gaz, qui ont buté sur un écueil administratif, celui de l'arrêté d'affectation. Le document qui prouve qu'ils occupent ces locaux n'a aucune valeur juridique et il ne peut en aucune manière remplacer un arrêté en bonne et due forme. Pour leur part, les communes n'ont pas géré ce programme comme une priorité. Elles se sont limitées à faire un simple suivi des travaux sans lui accorder l'attention nécessaire», dira-t-on. Le programme des 100 locaux à usage professionnel, par commune, destinés aux jeunes, semble devenir une chimère par la faute d'une gestion locale qui n'a pas su se mettre à la mesure des objectifs de cette initiative du président de la République. C'est du moins le cas dans la wilaya d'Oran où plusieurs sites, pourtant livrés, n'ont pas encore à ce jour connu un début d'activité. Pourtant, ces locaux constituaient un axe du programme de campagne pour le deuxième mandat du président de la République. Et si l'Etat a consenti des fonds pour le financement des projets, leur gestion par les collectivités locales a montré plusieurs tares qui laissent prévoir un échec de l'opération et poussent de nombreux jeunes au découragement. L'écueil qui freine la concrétisation de ce projet est un fatras de problèmes administratifs qui ont brisé l'enthousiasme des jeunes artisans. La situation est identique dans la majorité des 26 communes que compte la wilaya. Un responsable de la chambre d'artisanat explique cette situation par «plusieurs facteurs qui ont présidé à la réalisation de ce projet». Au départ, des retards ont prévalu ce programme avant le lancement des chantiers de construction, dus en grande partie au choix des assiettes foncières, des entreprises de réalisation et de l'architecture retenue pour la construction des locaux. Certaines communes ont réalisé ces locaux dans des espaces déserts qui ne sont même pas inscrits dans leur plan d'extension urbaine», affirmera notre interlocuteur en citant à l'instar d'Oued Tlélat, les cas des communes d'El Kerma, de Hassi Bounif et même de Gdyel, ainsi que Bir El Djir (USTO) et Oran ville. A l'heure actuelle, plusieurs sites censés être livrés aux artisans sont fermés faute de raccordement au réseau AEP, d'électricité et de gaz ou même d'assainissement.
Posté Le : 11/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rafik M
Source : www.reflexiondz.net