Oued Tlélat

Ruée vers l’état civil Rentrée scolaire et rentrée sociale obligent, des dizaines de demandeurs de documents de l’état civil se sont rués vers le siège de la mairie pour être servis. Les agents ne savent plus à quel saint se vouer. Atmosphère étouffante, cris assourdissants à la limite du tolérable associés à une bousculade sans fin, telle est l’image prisée du service de l’état civil. Hier dimanche, il a fallu au responsable du service de faire appel à la police communale, présente sur les lieux, pour pouvoir travailler. Plusieurs élus présents assistaient impuissants à la cacophonie qui s’y était orchestrée. Le SG dans son bureau recevait les doléances des citoyens. Quant au P/APC, pris par d’autres problèmes (électricité, eau...) était absent en cette matinée de dimanche. Cependant, il faut savoir que tout cela était prévisible. Car, chaque début d’année sociale, c’est le même scénario. Avec le dossier du couffin du Ramadhan, le problème et la tension sont montés d’un cran.En outre, ce qui complique la tâche, c’est la présence des adolescents qui remplacent le père ou la mère pris par d’autres obligations. «Je comprend la colère de certains agents. Mais nous aussi nous sommes fatigués à attendre des heures durant», dira en substance un groupe de citoyens. Cette situation risque de durer plus longtemps, vu l’ampleur des demandes. Il est tout à fait clair, que l’expérience acquise par les agents depuis plusieurs années, permettra de passer sans encombres cette période difficile. Benabbou N.