Oued Taria

Histoire de Oued Taria de 1830 au 1962 1ère partie Avec l’arrivée des expatriés de l’Alsace et de la Lorraine, pour demeurer français, c’est véritablement le démarrage de la colonisation. Un état de peuplement du 07 juin 1848 fera apparaître l’installation de 20 familles dont 11 d’Alsaciens-Lorrains. Pour ceux-là, véritables pionniers du village, les ponts et chaussées entreprennent de construire des édifices publics tels que des rues empierrées comprenant une rue principale de 70m² et attenant à la chapelle, la sacristie, l’école, la mairie et le logement des instituteurs; un bassin filtre alimentant un abreuvoir; un puits au centre du village et des plantations diverses de platanes, acacias, mûriers, ormes et peupliers, représentant 372 arbres. Déjà, la vie s’organise dans le village et un embryon d’administration se met en place. Pierre Bordes assumera, de 1873 à 1880, la fonction d’adjoint spécial. Libéré après 14ans d’engagement dans l’armée, il s’était installé au village comme aubergiste et lors de son mandat, il s’occupe avec impartialité des concessions à accorder aux premiers colons. Le dynamisme de la population fait que l’administration dote le village d’un communal qui porte la superficie totale à 812 hectares. On y comptait au dernier recensement de 1880: 139 français, 49 israéliens, 36 indigènes, 95 espagnols, soit en tout 319 âmes. Remarquons ici que le nombre élevé d’Israéliens et cela seul, nous indiquera que Oued Taria est un point, de par sa situation, qui a une importance commerciale bien acquise, surtout si l’activité principale est la culture; mais il y avait aussi plusieurs industriels qui se livraient au commerce de l’Alfa. A suivre… Ahmed Boukouir