Oued Goussine (Chlef) L'évitement de «la mort»

La récente mise en service de la voie d'évitement réalisée dans la commune de Oued Goussine qui se trouve à 70 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, n'a pas été du goût des habitants de la localité d'Echlah.
Le nouveau tronçon routier qui vient d'être officiellement ouvert à la circulation automobile à partir de la R.N. 11 entre la commune de Oued Goussine et celle de Ténès et qui transite par leur douar, est à l'origine d'un inquiétant désagrément compte tenu du nombre d'accidents qui y sont fréquemment enregistrés. «Il s'agit tout simplement de l'évitement de la mort et de tous les dangers. Depuis la mise en service de cette route, notre localité, habituée au calme et à la tranquillité, est devenue le plus souvent, le théâtre de tragiques accidents de la circulation qui sont régulièrement causés par des chauffards qui ignorent complètement le code de la route. A longueur de journée, ces derniers roulent à grande vitesse sans se soucier des conséquences qui en découlent, et qui sont dans la plupart des cas fatales. Réalisé dangereusement sur une pente, cet évitement qui n'est situé qu'à un mètre seulement de nos habitations, demeure un véritable calvaire pour chacun de nous. Qu'en sera-t-il demain avec la rentrée des classes et le va-et-vient incessant de nos enfants ? C'est pourquoi, nous demandons une nouvelle fois à l'ensemble des autorités locales compétentes qui persistent dans leur silence, bien que saisies à maintes reprises mais sans aucun résultat, de solutionner définitivement cet épineux problème qui n'a que trop duré. Dans le cas contraire, nous recourrons, une fois encore, à la rue comme nous l'avons récemment fait », assurent les riverains qui notent, à titre d'exemple, que le dernier accident – qui remonte à quelques jours seulement – a failli causer un véritable drame, n'était le mur d'une maison qui a amorti le choc d'un camion après son dérapage spectaculaire. Ce terrible accident a provoqué une grande panique chez l'ensemble du voisinage qui reste toujours sur le qui-vive, dans l'attente d'une intervention des responsables concernés.