Le barrage de Oued Fodda, mis en service en 1932, a vu sa capacité globale de stockage, qui était de 116 millions de mètres cubes, sensiblement réduite à cause du taux d'envasement qui a atteint un seuil critique (45 % en 2003). Ce problème avait fait réagir les élus de l'APW en 2011. Ils avaient souligné sa persistance depuis des années au niveau des deux barrages ainsi que les retenues collinaires. Le directeur des ressources en eau par intérim, à l'époque, avait reconnu que le problème était et avait pris l'engagement de le solutionner. Onze ans se sont écoulés et la promesse n'a pas été tenue. Le wali, lors d'une visite de travail et d'inspection effectuée fin 2018 au niveau des trois communes de la daïra avait interpellé le directeur des ressources en eau de la wilaya pour mettre fin à cette menace qui affecte le potentiel du barrage.
«C'est une nécessité, vous devez saisir en urgence l'agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) afin de procéder au désenvasement de l'ouvrage même s'il faut procéder par désenvasement partiel ».
En mars 2020, lors d'une réunion de travail à Chlef, le problème a été posé au directeur général de l'ANBT qui a affirmé que «les deux barrages seront inscrits pour l'exercice 2021».
Ce jeudi, le wali, qui en visite de travail et d'inspection au niveau des communes de Beni-Bouâteb et El Karimia, a observé une halte au barrage. Le taux d'envasement l'a grandement étonné et a demandé si une opération de désenvasement était programmée. Il a été porté à sa connaissance que des études ont été faites en 2021. Le wali a ordonné aux concernés d'entreprendre une campagne de reboisement de grande envergure, tout autour du barrage, pour éviter l'érosion et stabiliser le sol.
Photo illustrative ajoutée par akarENVIRONNEMENT
par Abbad Miloud
Posté Le : 18/12/2022
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : par Abbad Miloud
Source : lequotidien-oran.com du dimanche 18 décembre 2022