Algérie

Oued El Had



Oued El Had
Des dizaines d'habitants de la cité Meskine de Oued El Had, accompagnés du président de leur comité de quartier, ont organisé, hier, un rassemblement devant le cabinet du wali, pour réclamer l'activation des procédures et la concrétisation des promesses de relogement, qui leur ont été faites dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire, depuis quatre ans déjà, mais demeurées sans suite jusqu'à ce jour, disent-ils.Selon le président du comité de quartier, la cité Meskine qui se trouve à Oued El Had, pas très loin des bidonvilles de Djaballah 1 et 2 et ses habitants devaient être délocalisés au même titre que ceux des autres sites, qui ont été déjà touchés par ces cette opération. Dans ce sillage, notre interlocuteur signale que le 25 décembre dernier, 72 habitants sur près de 300 résidents que compte la cité ont bénéficié d'une attribution de bons de pré-affectation, avec engagement d'étudier les cas des autres et vérifier leur situation de résidents effectifs et de reprendre l'opération d'octroi des bons pour tous ceux qui y ouvrent droit. «On espérait qu'au lendemain des élections, notre cas sera résolu à l'instar des autres sites de bidonvilles et d'habitats précaires, hélas il n'en est rien. Le vote passé, et contrairement à ce qui nous a été dit, c'est le silence radio sur toute la ligne du côté de la daïra comme de celui du bureau de la SAU», dira-t-il. Et d'avouer : «Notre patience est à bout, parce que nous ne voyons pas le bout du tunnel et pire encore, notera-t-il, beaucoup d'entre nous ont l'impression qu'on les fait marcher tout juste pour gagner du temps. Car c'est depuis quatre ans que nous attendons (depuis juillet 2011), en choisissant l'action pacifique nous ne cessons pas de faire des démarches après de l'APW, de la daïra et du bureau de la « SAU », mais sans résultat palpable. Nombreux sont ceux, parmi nous, qui veulent fermer des routes ou recourir à des actions plus musclées, mais je ne peux pas calmer les choses indéfiniment, lancera-t-il, en plus, j'ai de moins en moins de crédibilité auprès des habitants et des débordements demeurent toujours possibles».Le président du quartier et deux autres membres des protestataires ont finalement réussi à voir le chef de cabinet du wali, en raison de l'absence de ce dernier, qui leur a déclaré que le problème le dépasse mais qu'il transmettra leurs requêtes au chef de l'exécutif.




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