Les autorités de la ville viendront-elles à bout des bidonvilles 'Les opérations de relogement engagées depuis plusieurs années seraient-elles condamnées à se poursuivre éternellement ' L'exemple des bidonvilles de la cité populaire les Frères Abass, plus connue par Oued El Had, où une action de relogement de tous leurs habitants à la nouvelle ville Ali Mendjeli s'est achevée il y a près d'une année, est des plus édifiants vu que depuis quelques mois une trentaine de gourbis ont été de nouveau érigés à proximité des sites évacués, notamment à Djaballah et en contrebas du lotissement I, sans oublier la cité Meskine qui abrite actuellement plus de 200 familles et dont les habitants installés pour certains depuis peu, revendiquent désormais, par des actions de protestation, le relogement.Ces derniers, rappelons-le, ont fermé à la circulation il y a une vingtaine de jours le boulevard de l'ALN, jouxtant leurs habitations. Dans ces conditions, le programme d'éradication de l'habitat précaire (RHP) risque de ne pas connaître de fin et l'opération de recasement devient un puits sans fond. Concernant particulièrement les deux bidonvilles de Djaballah et du lotissement I, il semblerait que la précaution de raser entièrement les deux sites n'a pas été prise par les autorités locales.Ainsi, et malgré les instructions données, quelques masures ont été épargnées en dépit du fait que leurs occupants aient été relogés. Cela a suffi pour amorcer un nouveau processus d'occupation par une multitude de squatters car au bout, -et ces gens-là l'ont bien compris-, l'on s'achète un ticket pour un logement social.
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Posté Le : 30/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F Raoui
Source : www.elwatan.com