Cette grave fuite des «égouts» risque d’empester les eaux stockées dans les bâches et, par ricochet, constituer un réel danger sur la santé publique.
Les ménages sis à la rue Boubekeur à Oued Djemaâ, cité située à quelque 13 km à l’est du chef-lieu de la wilaya, ont été surpris hier de voir couler de leurs robinets des eaux usées. «En cette période des grandes chaleurs où la demande sur l’eau devient pressente, nos robinets ont débordé d’une eau noirâtre et puante», devait nous souligner un chef de famille en montrant une quantité qu’il retient dans une bouteille.
Ce cas ne peut que témoigner de la qualité des travaux qu’effectuent les entreprises notamment celles concernées par les travaux d’assainissement.
Furieux, un citoyen n’a pas épargné l’Algérienne des eaux qui, selon lui, a imputé la carence au réseau des eaux usées.
Pollution technique
Encore, faut-il le signaler, cette grave fuite des «égouts» risque d’empester les eaux stockées dans les bâches et, par ricochet, constituer un réel danger sur la santé publique.
Ainsi, cette pollution accidentelle vient s’ajouter à l’autre pollution technique empestant à la longue l’air de toute la localité d’Oued Djemaâ. En effet, depuis la mise en service du CET (Centre d’enfouissement technique) implanté au sein de la zone éparse de la commune à quelques km seulement du chef-lieu, c’est toute la population de la région qui est pénalisée par les odeurs nauséabondes émanant de la première «usine» de la région.
A-t-on soigneusement étudié les retombées de cet édifice sur le devenir du citoyen? ne cessent de se demander les avertis d’Oued Djemaâ vivant un réel cauchemar.
Issac B
Les pouvoirs publics doivent faire les efforts nécessaires pour assurer à leur concitoyen une eau potable pour sa consommation. Aujourd'hui plus que demain, ces efforts doivent être réalisés par un développement harmonieux des différents secteurs. Un grand investissement est réalisé en matière d'édification de barrages, mais en parallèle nous devons lutter contre les sources de pollution pour préserver l'eau mobilisée, destinée à la consommation des ménages. C'est le grand défi de ce 21e siècle.
Akar Qacentina - Constantone, Algérie
06/12/2011 - 23106
nous payons l'eau cher mais on ne le boit pas.on achète de l'eau saida ou de l'eau des citernes on ne sait meme pas d'ou il vient.
comme la vie est cher on ne sait pas quoi faire.il faut nettoyer le barrage de sidi med benaouda et que l'eau coulera dans nos robinets comme avant.
siari belkacem - retraité - relizane, Algérie
06/12/2011 - 23088
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Posté Le : 04/08/2011
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Issac B
Source : El Watan.com du jeudi 4 août 2011