Algérie

Oued Beni Azza, une source de pollution à Blida Véritable menace sur l'environnement et la santé publique



Oued Beni Azza, une source de pollution à Blida                                    Véritable menace sur l'environnement et la santé publique
Traversant une bonne partie de la ville de Blida l'oued Beni Azza devient fatalement tout au long de son parcours un dépotoir et exutoire recevant des quantités incommensurables de déchets domestiques et industriels qui le polluent fortement au point qu'il constitue aujourd'hui une réelle menace pour l'environnement et la santé publique.D'une longueur de 30 km, l'oued, qui prend sa source à Chréa avant de rejoindre l'oued Mazafran, constitue une menace pour les habitants des communes de Blida, de Ouled Yaich et de Beni Merad, qu'il longe du sud au nord, et tout particulièrement pour les résidents des habitations précaires, érigées le long de ses rives. Dans cette décharge à ciel ouvert on trouve, mêlés, des ordures ménagères, des déchets industriels et des gravats provenant des chantiers de
construction qui ont réduit considérablement le lit de l'oued qui reçoit de surcroît les eaux usées des habitations environnantes, de celles érigées notamment au niveau de la localité de Ben Achour.Tout passager en ce lieu est frappé par le décor désolant et des plus repoussant, formé par les tas d'immondices qui obstruent le lit de l'oued et par les eaux noirâtres qui y coulent, où pullulent des tas d'insectes et de rongeurs, agents transmetteurs de maladies diverses.Cette situation est exacerbée par le fait que la wilaya de Blida abrite une population d'environ 1,2 million d'habitants et possède de nombreuses unités industrielles.Conscientes de cette menace, les autorités locales s'attellent actuellement à la réhabilitation de l'unique station d'épuration (Step) qui existait à Beni Merad, mais est à l'arrêt depuis quatre ans, pour cause de dégradation due à sa saturation, sachant qu'elle a été réalisée dans les années 1980.Une opération de réhabilitation et d'extension de cette station a été inscrite par le ministère des Ressources en eau pour une enveloppe de quatre milliards de dinars, a indiqué, à cet effet, à l'APS le chargé de l'assainissement au niveau de la Direction des ressources en eau, en précisant que la capacité de traitement de cette installation passera de 70 000 m3/jour actuellement à 450 000 m3 cubes/jour. Sa gestion sera confiée à l'Office national d'assainissement (ONA). À sa mise en exploitation, elle permettra de récupérer un volume d'environ 70 000 m3 d'eau pour le destiner à l'irrigation.La direction de wilaya des Ressources en eau de la wilaya a également élaboré un plan d'action portant sur la réalisation de cinq stations d'épuration, dont une à Beni Chougrane, pour la prise en charge des communes de Mouzaïa, Chiffa, El Affroun et Aïn Romana. Cette station sera dotée d'une capacité de traitement de 200 000 habitants équivalents/jour.Pour sa part, la commune de Oued Djer, à l'ouest de la wilaya, bénéficiera d'un système «spécifique» adapté à son relief accidenté.Une troisième Step est prévue dans la commune de Beni Khellil. Son champ d'action s'étendra aux communes de Beni Tamou, Oued El Alleug, Ben Salah, Ben Chabane et Boufarik. Une enveloppe de 3,7 milliards de dinars a été mobilisée pour sa réalisation.S'agissant du traitement des eaux usées de la partie orientale de la wilaya, sa prise en charge sera dévolue aux deux Step de Meftah et de Larbaâ.À l'ensemble de ces stations d'épuration s'ajoutera celle de la Nouvelle ville de Bouinan.
APS

Tindouf veut relancer la production de sables et graviers
La moyenne d'utilisation annuelle de la wilaya de Tindouf de sables et graviers pour ses besoins de construction avoisine les 500 000 m3, dont
130 000 m3 acheminés d'autres wilayas, a-t-on appris des services de la Direction locale de l'Industrie et des Mines. Les 370 000 m3 de ces matériaux produits intra-muros s'avèrent insuffisants pour combler les besoins de la wilaya en la matière, notamment dans le bâtiment dont les chantiers s'arrêtent souvent en raison d'un manque de ces matériaux, d'où le recours à leur acheminement d'autres wilayas du pays, dont la plus proche (Béchar) est distante de 800 km.Pour palier à ce déficit, les instances concernées ont ouvert la voie aux investisseurs et opérateurs pour l'exploitation de matériaux locaux et la réalisation de carrières susceptibles d'injecter sur le marché local des quantités supplémentaires de sables et de graviers et d'appuyer ainsi les 14 carrières existantes dont quatre sont à l'arrêt. Ces carrières sont implantées sur le territoire de la commune de Tindouf (5) et de celle d'Oum Laâssel (9). Pour encourager l'investissement dans le cadre de la production de sable et d'agrégats, la wilaya prépare l'attribution de nouvelles autorisations d'exploitation de carrières dans les deux communes de la wilaya (Tindouf et Oum Laâssel).Par ailleurs, l'Agence nationale du patrimoine minier a ouvert, l'année dernière, une adjudication pour l'exploitation de quatre sites renfermant du calcaire dans la commune d'Oum Laâssel. L'adjudication a désigné trois entreprises, dont une est entrée en phase d'exploitation.


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