Improvisé durant les années 1970 sur les deux rives du Sébaou, le bidonville de Oued-Aïssi enregistre depuis quelque temps une augmentation dans le nombre d?« unités d?habitation ». En effet, la bidonvillisation accapare de plus en plus de terrains, agricoles pour la plupart. Une situation qui met les pouvoirs publics concernés dans un état d?incapacité totale. Pour mieux cerner la question, il faut préciser que ce groupement « résidentiel » est installé sur des parcelles de terrain inventoriées au patrimoine agricole de wilaya. Ainsi, les services agricoles ont déjà accordé par le passé des titres de concessions à des exploitants qui sont désormais incapables de mettre le pied sur leurs domaines. Pour retrouver ses droits sur sa concession, un exploitant a saisi en justice du dossier mais sans pour autant réussir une quelconque avancée. Une ordonnance du juge que notre interlocuteur a exhibée n?a jusque-là pas pu être exécutée pour identifier nommément les squatteurs de ces terres. Un état de fait qui s?éternise dans le temps, faisant gagner de plus en plus de terrain à un phénomène d?extension d?un mode d?habitat des plus précaires et des plus inacceptables à moins de 10 km à l?est de la capitale du Djurdjura. Enfin, il est à signaler que ce « squat » et la menace qui pèse sur des terrains agricoles ne constituent pas les seules raisons à même de pousser l?Etat ou les collectivités à réagir.
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Posté Le : 06/11/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohand M.
Source : www.elwatan.com