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Ouargla



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Pas moins de 280 élèves seront concernés par l'apprentissage de la langue ouarglie à l'école à la prochaine rentrée.Un événement qui suscite déjà un grand enthousiasme et une ferme résolution ont été affichés par les directeurs des sept écoles primaires concernées par l'introduction de l'enseignement du ouargli, dès la prochaine rentrée scolaire. Il faut savoir que le Haut-Commissariat à l'amazighité a opéré un forcing ces derniers mois à travers la wilaya de Ouargla, intensifiant les préparatifs avec la direction de l'éducation de la wilaya de Ouargla pour faire de l'année 2017 celle de l'introduction effective de la langue amazighe dans l'école au niveau des régions de Touggourt et Ouargla.Ainsi, le mois de décembre a été marqué par une rencontre initiée par l'Association nationale de la jeunesse algérienne intellectuelle, en coordination avec l'association Iqraa pour la culture et le développement scientifique de la commune de Beldet Amor. Il s'agit d'une conférence organisée au lycée Laïd Bensahraoui sur la thématique de la promotion du patrimoine immatériel de la région d'Oued Righ. Ce sont donc les acteurs de la société civile qui se sont emparés de cette initiative visant la valorisation linguistique du tamazight dans la région et son introduction dans les écoles.Maintenir sa langueConsidéré comme une langue en danger dans son propre milieu, le ouargli teggargrent marque un pas historique en avant avec la perspective de son introduction dans les écoles, estiment des chercheurs autodidactes. Langue poétique et musicale très riche, elle se concentre dans le ksar millénaire dont elle porte le nom, une histoire qui a commencé il y a 6000 ans.Ainsi, lors d'une rencontre de coordination organisée mardi soir par l'association du Ksar de Ouargla au sein de l'école primaire Rabea El Adawiya, à laquelle ont pris part une trentaine d'activistes de l'Association et directeurs d'établissements scolaires, l'accent a été mis sur «l'importance de cette décision historique d'introduire le tamazight dans les écoles de la wilaya de Ouargla». Il s'agit «d'un acquis et d'un très fort vecteur de communication qui permettra à la communauté de préserver sa cohésion et son identité», relèvera un pédagogue.Pour cet intervenant, «au moment ou des voix s'élèvent contre l'apprentissage dès le primaire du ouargli, nous observons en tant qu'enseignants une frustration chez les enfants, dont la langue maternelle est le tamazight, du fait que leur première langue doit rester au seuil de l'école». Cette situation, relevée par l'assistance, devrait au contraire privilégier «le contact des langues», une forme de cohabitation qui convient parfaitement aux petits apprenants, selon eux.C'est ainsi qu'en un tour de table, les idées brassées ont survolé la Finlande, évoquant l'exemple réussi de l'ouverture de l'école sur son environnement, mais aussi les aptitudes innées chez les enfants d'Algérie dans l'apprentissage des langues de par la richesse phonétique et la diversité culturelle du pays, comparativement au Japon, qui, dans un témoignage de Hadi Dadene, président du Café littéraire de la ville de Ouargla, aurait convié un linguiste originaire du ksar de Ouargla à présenter un travail de recherche sur les aptitudes linguistiques des populations d'Afrique du Nord et du peuple amazigh pour s'en inspirer et permettre aux enfants nippons d'acquérir des techniques d'amélioration phonétiqueInitiativesRelatant des exemples concrets de réussite linguistique de Ouarglis à l'étranger, Faïza Laâllam évoquera le cas de ses propres frères expatries en Suède, pour qui la facilitation d'intégration culturelle de ce pays nordique a été une aubaine, notamment pour les enfants. «L'esprit concurrentiel établi entre les différentes communautés installées dans ce pays en matière de valorisation linguistique et culturelle est un exemple à suivre», selon l'intervenante, dont le propos a été étayé par le témoignage de Hadi Dadene relatif à la traduction de l'arabe au ouargli, en 1965, d'une pièce théâtrale du grand poète Ahmed Chaouki, par Mohamed Toufik Laâllam, établi depuis en Suède, pour la simple raison que sa grand-mère voulait comprendre ce qu'il s'ingéniait à apprendre par c?ur.Dans le même ordre, l'expérience radiophonique de plusieurs activistes se chargeant de transmettre la culture orale ouarglie via la tranche horaire tamazight sur Radio Ouargla a été au c?ur des débats. Cette initiative, qui a notamment introduit Tinfusin, les contes du ksar de Ouargla, les us et coutumes N'Ouaregrene, mais aussi les mots anciens oubliés et qui ne sont plus d'usage, a été saluée par l'assistance, qui a également mis en exergue l'apport d'Iwalen sTeggargrent, un mini-dictionnaire arabe-ouargli, paru dernièrement aux éditions Anzar et dont l'auteur, le jeune Khaled Ben Ahmed Fertouni, organise une vente-dédicace à l'occasion des festivités du Nouvel An amazigh.PropositionsEntre autres composantes de la feuille de route établie par l'association du Ksar de Ouargla, en collaboration avec les directeurs des établissements scolaires concernés par l'opération, le lancement d'un recensement des élèves concernés par l'introduction de teggargrent en 3e année du cycle primaire.En comptant seulement sept classes d'une quarantaine d'élèves chacune, pas moins de 280 élèves seront encadrés par leurs propres enseignants de langue arabe et française et dont la langue maternelle commune est le ouargli, a expliqué Hassene Boughaba, président de l'association du Ksar, à l'issue de cette rencontre, qui a également pris en compte l'organisation d'une campagne de sensibilisation auprès des familles et de l'Association de parents d'élèves pour faciliter l'opération.Un sondage écrit sera d'ailleurs effectué dans les prochains jours pour réunir les éléments d'une base de données comptant notamment le nombre d'élèves, le nombre de classes et la position des parents d'élèves. Il s'agit là de la première étape du déroulement de l'introduction du teggargrent dans les programmes scolaires de Ouargla, puisque la direction de l'éducation sera destinataires de cette base de données nécessaire à l'ouverture de postes budgétaires pour les futurs enseignants du ouargli.


Salam alikoum oua rahmatou ellah. Les gens de la wilaya de Ourgla que j'aime beaucoup, enniya. essidk et el karama, en avant tt, pour défricher votre patrimoine culturel très riche, il ne faut pas écouter les intrus, un trésor est caché dans chaque coin il suffit de fouiller et faire des recherches pour montrer et rétablir le savoir faire et être de nos ancêtres, et ce , dans tous les domaines. il n'est jamais trop tard pour bien faire, la culture Amazigh produit de la lumière car elle inclus l'éducation selon la voie tracée par nos anciens générations ( the best path), EX: le partage et surtout l'entraide (taaoun ala biri et le takoua), ce n'est pas la culture basée sur l'égoisme ( echerri oua el adouan)et l'individuel. inchallah la wilaya de Ourgla donnera l'exemple à toutes les 47 wilayas pour construire un pays solide dans la richesse de diversité culturelle, nous sommes très fiers d'être Algériens et nos smouras (black skin)du sud représentent notre valeur ajoutée au patrimoine de notre beauté Algérienne, ellah mouiine pour toutes les actions bienfaisantes, la Chine fonctionne en mode dichotomique ( modernité sans oublier les traditions ) d'ou leur réussites et notre Algérie doit être ni oriental, ni occidental, une Algérie Algérienne, un étalon culturel et une référence internationale. ''Koul bled b fenha'' disait el hadj M'hamed elAnka rahimahou ellah. j'ajoute avec permission '' loul ettir eghani b ghanaaah'' ( mother tongue) Mohamed Note: je garde un excellent souvenir d'un ourgli Journaliste de TV rahimahou ellah, si je me trompe pas, Ammi Ibrahim Belbahri ( personne publique)et le sérieux du style journalistique dans la langue de sibawii (Arabe). plaisir d'écouter mieux que la BBC, win raki ya bledi.
said mohamed - Teacher - Beijing, Chine

21/01/2017 - 322192

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