Algérie

Ouali et Benkhalfa doivent dépêcher des commissions d'enquête à la DTP et au Trésor de la wilaya



Ouali et Benkhalfa doivent dépêcher des commissions d'enquête à la DTP et au Trésor de la wilaya
Une partie de la route dite de «l'évitement Djelfa Est» vient d'être reconstruite et remise en état de rouler. Ce n'est pas avec de l'argent de l'Etat qu'elle a été «rattrapée». C'est une campagne de volontariat ordonnée par le DTP de la wilaya de Djelfa. Les entreprises privées ont apporté chacune un petit quelque chose pour combler ce déficit. Avant, la route a été réalisée pour éviter la traversée de la ville de Djelfa. Elle a fini par être évitée pendant plus de dix-huit mois.Nous avions rencontré un entrepreneur connu pour son mécénat du fait qu'il est toujours présent aux réquisitions et aux volontariats activités que nous couvrons souvent. Nous lui avions posé la question suivante: «Est-ce que vous êtes rémunéré pour ces travaux'» Avant de répondre il a tenu à nous préciser que l'entrepreneur défaillant venait de décéder, sa réponse est nette : « Non, la DTP nous a mobilisé pour rattraper cette route qui est devenue un calvaire pour les citoyens, et nous sommes obligés de répondre positivement». Une deuxième question s'impose alors: «Ce nous englobe qui ' Est-ce que vous êtes plusieurs' Qui sont-ils'» Mr Aziz Belahcène répondra sans détour en commençant par sa propre entreprise: « l'ETP Aziz Belahcène contribue avec le matériel sur le long du chantier, l'approvisionnement du gravier non traité (GNT) et du bitume 01 pour la couche d'imprégnation. L'Entreprise des frères Gana a fourni le béton bitumineux. L'entreprise Moulay Soltane a fourni du GNT. L'entreprise STP Dhamni a fourni du GNT. L'entreprise d'Aslouni a fourni du bitume 01 pour la couche d'imprégnation». « Nous avions travaillé jours et nuits pour aider notre Etat». Ce qui explique d'ailleurs la présence des girafes d'éclairage sur chantier. Nous avions quitté les lieux avec l'intime conviction qu'il y a une Algérie patriotique. Nous nous sommes alors dirigés vers la direction des travaux publics pour avoir de plus amples informations sur cette campagne salvatrice qui a rétabli le confort de l'usage de la route dite évitement Djelfa Est. Sauf que le directeur étant absent nous avions pris la précaution de lui laisser un message de notre passage et nos numéros de téléphone avec le v?u d'être reçu. Entretemps par pur hasard sur le site officiel de la wilaya de Djelfa nous avons vu une annonce publicitaire sur un quotidien arabophone «el michouar essiyassi» du 26 /10/ 2015. L'annonce fut publiée le lendemain aussi sur un hebdomadier sportif «Maracaña» du 27/ 10/ 2015. Faisant part de l'attribution provisoire du marché à une nouvelle entreprise en l'occurrence la SARL GTRHO de M'sila pour un peu plus de 118 millions de dinars. Sur le coup on s'est étonné pourquoi alors le volontariat' Pour rattraper un déficit' Déficit, c'est le plus faible des adjectifs que l'on puisse attribuer à ce qui vient de se passer à la DTP de Djelfa. On découvre qu'il y avait à boire et à manger. Que le directeur par intérim faisant fonction (ex et actuel chef de service travaux neufs) avant la venue de l'actuel directeur des travaux publics, faisait la pluie et le beau temps. Bâclait les tâches et commettait des erreurs de gestion fondamentale. Plusieurs griefs lui sont reprochés. Les petites entreprises locales ont été malmenées et nous ont fourni beaucoup d'informations. Certaines informations sont compromettantes. Nous saurons aussi que le marché initial de l'évitement Est était évalué et attribué pour 21 milliards de centimes à l'entreprise SARL Sadem sise à sidi Chahmi Oran. Au niveau de Djelfa c'est un cadre du FLN qui s'est chargé des affaires courantes de cette entreprise qui parait il était recommandée par le SG du FLN. Jusque-là tout peut être considéré comme normal. Sauf que cette entreprise avait formulé le v?u de bénéficier d'une avance sur approvisionnement. Encore jusque-là c'est un droit inalliable et ne peut pas dépasser les 35% du montant du marché selon le code des marchés publics. La seule condition est que les stocks équivalents entreposés et dûment constatés et consigné par un procès-verbal officiel devenant pièce comptable établie en la circonstance. Ce ne fut pas le cas et c'est là que commence les tribulations et incohérences. Il n'y avait pas de stocks notamment ceux du bitume pour la simple raison qu'aucun moyen de stockage d'un tel produit et d'une aussi importante quantité n'existe sur le chantier. D'ailleurs les spécialistes avancent qu'un ravitailleur comblé de bitume vaut un million de Dinars. Donc il faudrait 211 camions citernes spécifiques au transport de bitume. Ce chiffre représente presque les deux tiers des ravitailleurs en bitume au niveau national. Il n'y avait même pas une « betilla » fut de 200 litres sur le chantier. Les quantités de bitume et les sommes y afférentes n'existent que sur les factures pro-forma. Une facture pro-forma n'est pas une pièce comptable. Elle reste une référence aléatoire sans engagement. En dehors des stocks de GNT constatés par les membres de la commission et consigné dans le procès-verbal du premier mars 2015, il n'est pas fait allusion au bitume. Aucune de ces pièces n'ouvrait droit à une avance sur approvisionnement d'un montant de plus de sept milliards cinq cent millions de centimes. Sans qu'aucune garantie ne soit déposée bien que c'est prévu par le code des marchés publics dans ce cas précis c'est le bitume qui est absent. Nous avons pu constater des anomalies très importantes lors de la consultation d'une pièce fondamentale qu'est le PV de constat établi le 20 janvier 2015: la première est cette date de PV de chantier du 01/05/2015. La désignation de la facture pro-forma en facture n° 1/2015 donc il y a certainement une volonté délibérée d'induire en erreur les fondés de pouvoir. La troisième anomalie c'est la référence de l'engagement de l'entreprise SARL Sadem en date du 05/03/2015. Donc toutes les dates citées sont en contradiction avec celle du 20/01/2015. Il y a la une démarche d'affolement. Des avertis expliquent que dans le feu de l'action de rattrapage il y a la date du 20/01/2015 qui peut être considérée comme une date butoir liée avec une situation. Cette date a été injectée sur cette pièce pour ne pas être en contradiction avec une situation portant la même date. Sauf que jusqu'ici tout peut être considéré un délit de faux qui n'aurait pas pu avoir lieu si le trésorier de la wilaya était regardant comme d'habitude. D'ailleurs le même trésorier dans d'autres situations il rejette les situations même pour une signature avec un stylo noir. On se demande pourquoi et surtout comment cela est passé sous son nez sans qu'il ne s'aperçoive au moins d'une seule anomalie sur l'ensemble. On ne sait pas quand est-ce que le virement a été établi. Si c'est dans moins que les 72 heures, cela laissera planer un doute. Les sept milliards six cent cinquante millions de centimes sont alors virés au compte bancaire ou est domiciliée la SARL Sadem CPA Soummam Oran. Par la suite toute la somme est saisie par la banque pour combler un découvert. On apprendra qu'à partir de ce moment tous ceux qui tournoyaient autour de feu Sadem quittent le bateau. Il n'y a plus rien à tirer. Donc Sadem fournissait à aux fous du Roi qu'il était. Tout cela s'est précipité avec la nomination d'un nouveau directeur des travaux publics par le ministère au lieu de la confirmation de l'intérimaire. Certains avançaient en cette période que le wali en technicien averti n'était pas convaincu de l'intérimaire (qu'il avait hérité) et avait formulé la demande au ministre de le remplacer. Pourquoi tout cela est arrivé' Pourquoi ce règne s'est subitement déstabilisé et s'est écroulé' Pourquoi l'affolement' Selon les informations que nous avions recueillies au niveau de la DTP de Djelfa il y a un triumvirat (constitué d'une femme et de deux hommes) qui a de tout temps tout manipulé usant parfois même des pouvoirs chamaniques et de la sorcellerie. Tous ceux qui gravitent autour de la DTP connaissent les histoires qu'ils ont fomenté à un ex- DTP allant même à lui porter des serviettes à la sortie d'une douche commune avec une femme. De toutes ces histoires nous ne devons retenir que la question du faux et usage de faux et surtout de la non observation stricte pour ne pas dire la complicité du trésorier jusqu'à la confirmation du contraire. Les ministres des Finances et des Travaux publics doivent dépêcher des commissions d'enquêtes. Ils doivent leur donner comme consigne qu'en dehors du wali ils ne doivent pas accepter des invitations autour de méchouis et des cadeaux ou des burnous.




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