Algérie

OUAGUENOUN



Le transport fait défaut
Si l’installation de la Sûreté urbaine de la daïra de Ouaguenoun est une source de quiétude pour les citoyens de la région, il n’en est cependant pas de même pour d’autres. La première sortie de contrôle, au niveau du chef-lieu, a provoqué la disparition, pendant ce temps, de certains transporteurs de voyageurs.En l’absence de moyens de transports, la navette entre les localités des communes de Boudjima, Ouaguenoun, Makouda et Aït Aïssa Mimoun est assurée, depuis une décennie, par quelque 200 véhicules légers. Si ces derniers ont considérablement endigué la crise du transport dans la région, il n’en demeure pas moins qu’ils ne sont pas en conformité avec la loi, car clandestins.Dans la commune de Boudjima, ces transporteurs de fortune assurent quotidiennement la navette entre Tarihant et le chef-lieu, Tikaâtine, Afir et Boudjima.A Aït Aïssa Mimoun, ce sont les localités d’Ikhelouien, Akaouj ainsi que d’autres petits villages qui sont reliés par ces derniers. Dans la daïra de Makouda, le problème se pose de façon différente. Erigée en circonscription administrative, Makouda est restée isolée de ses propres communes. C’est ainsi que les citoyens de la commune de Boudjima se sont retrouvés sans liaison directe avec le chef-lieu de leur daïra. Depuis des années, ces derniers sont contraints de faire l’escale en empruntant les lignes desservant la ville de Tizi Ouzou avant de faire du stop à des kilomètres du siège de la daïra qui se trouve sur la route de Tigzirt. Ce labyrinthe a donc donné naissance à une multitude de lignes non conformes avec la loi.Force majeure oblige, ce phénomène du transport interurbain irrégulier s’est imposé dans le secteur du transport de la région. Les citoyens qui souffraient le martyre pour se déplacer dans ces localités ont trouvé, là, un véritable réconfort. Au bout de quelque temps, ils ont fini par adopter ces transporteurs sans se soucier de leur conformité avec la loi.Aujourd’hui, si ces derniers venaient à être interdits, la crise du transport s’aggraverait davantage. Les agents de la police urbaine nouvellement installés ne rempliraient, là, que leur tâche. Aussi, les services du transport de la wilaya sont interpellés sur les raisons qui font qu’ils n’ont pas réglementé ces courtes lignes pourtant très indispensables.


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