Les ménages ne savent plus à quelle autorité s'adresser. Les prix des produits de large consommation sont une nouvelle fois hors de portée.
Dans notre virée à travers les différents commerces de la localité le constat est effarant. Les prix sont excessivement chers. Tous les légumes et tous les fruits ont connu une hausse inexpliquée. Le fait le plus marquant est sans aucun doute, le prix de la pomme de terre, le tubercule des pauvres qui a atteint 100 DA le kilogramme ! «Nous ne savons plus quoi acheter pour nourrir nos familles. Tout est cher. Nos maigres salaires ne tiennent que l'espace d'une petite semaine. Même la pomme de terre est hors de portée. Il est urgent que les responsables concernés fassent quelque chose car à ce rythme, c'est la famine qui nous guette», regrettera un père de famille.
En effet, après notre visite aux différents points de vente et des commerces, les déclarations de notre interlocuteur se sont avérées une réalité. A commencer par la pomme de terre qui se fait rare et dont le prix a atteint 100 DA. Les Petits pois et les courgettes ne sont cédés qu'à hauteur de 120 DA le kilo. Les fèves vertes sont affichées à 75DA. La laitue et les tomates fraîches sont proposées respectivement à 70 et 60 DA. Les carottes et les navets ne sont pas donnés puisque leur prix est de 50 DA.
Les piments ne sont accessibles qu'à hauteur de 120DA. Pour ce qui est des choux fleurs et des artichauts c'est aussi cher, les premiers sont à 70 DA et les seconds à 80 DA. Pour ce qui est des fruits, c'est encore la flambée. Les oranges de moyenne qualité sont à 120DA, les bananes d'importation sont définitivement fixées à 150 DA et les dattes sont vendues à partir de 150 DA. Un commerçant du chef lieu questionné à propos de cette cherté dira : «Les dernières intempéries ont été fatales à la récolte de la pomme de terre. Au marche de gros de Tadmait son prix est de 75 DA». Pour ce qui est des autres produits, l'augmentation n'est expliquée par personne. La spéculation demeure sans doute l'unique cause de cette flambée qui malmène les consommateurs. Les services concernés sont appelés une fois de plus à sévir en vue de stabiliser les prix au marché.
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Posté Le : 15/03/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ait Idir Hocine
Source : www.elwatan.com