Algérie

Ouadhias



Ouadhias
Le bilan de l'exercice 2013 de la commune de Ouadhias a été présenté, la semaine dernière, à la population par le président de l'APC à la salle de cinéma du chef-lieu.D'emblée, le maire a annoncé devant l'assistance, parmi laquelle l'on a remarqué des élus à l'APW, que le nouveau code communal a restreint les prérogatives du P/APC. «Le maire n'a pas les coudées franches pour agir librement, car l'administration freine la gestion des affaires de l'APC. Néanmoins, nous faisons de notre mieux pour régler les problèmes de nos concitoyens», signale le P/APC, avouant que certains villages de la commune n'ont pas encore de réseau d'assainissement, «pour vous dire qu'il reste encore beaucoup à faire».Le P/APC a ensuite lu le bilan des opérations réalisées en 2013 dans le cadre des plans communaux de développement (PCD), des sectoriels (PSD) et du fonds commun des collectivités locales (FCCL). Il en ressort que d'importants projets sectoriels, annoncés depuis des années, ne sont pas encore lancés. C'est le cas de la réalisation de l'hôpital de 60 lits au profit de Ouadhias. Le maire citera encore plusieurs autres projets de développement en attente, tels que l'étude et l'inscription d'une route de déviation pour désengorger la ville, l'ovoïde, la station d'épuration, le centre d'enfouissement technique (CET), la fibre optique, la construction de nouveaux sièges pour la daïra, les impôts, ainsi qu'un tribunal et l'extension du réseau électrique. Dans les débats, de nombreux citoyens ont interpellé le maire sur l'aménagement des quartiers, l'assainissement, les canaux de drainage des eaux pluviales, le gaz naturel et l'extension du réseau électrique, la rareté de l'eau potable dans certains quartiers, etc.Le maire s'est engagé à faire de son mieux pour prendre en charge les légitimes doléances, suivant les moyens mis à sa disposition. Par ailleurs, l'affaire de détournement de fonds au niveau de l'APC a été soulevée par un intervenant en révélant des cas d'achats surfacturés. Il a cité l'exemple de l'acquisition de brouettes à 9.670 DA l'unité, alors que le prix réel est de 3.670 DA seulement sur le marché, ainsi que d'autres exemples d'achat (pelles, balais, gants pour les agents de la voirie, etc.).Le maire a confirmé en disant «qu'il y a eu en effet surfacturation et fraude. N'ayant pas trouvé de fournisseurs dans notre localité, j'ai demandé aux vices présidents de chercher ces produits de leur côté. Lorsque je me suis aperçu de la tromperie, j'ai pris les dispositions nécessaires en dépermanisant le mis en cause. L'enquête se poursuit. A présent, les factures sont rectifiées et l'argent de la commune a été récupéré. La comptabilité est prête pour être présentée».




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