Mais quelle mouche a donc piqué les responsables du ministère du Commerce de s'avancer sur un terrain mouvant en promettant aux Algériens un Ramadhan «paisible» sur la question de la mercuriale s'entend.
Mais quelle mouche a donc piqué les responsables du ministère du Commerce de s'avancer sur un terrain mouvant en promettant aux Algériens un Ramadhan «paisible» sur la question de la mercuriale s'entend.
Le contrôle sur les prix et la qualité sera renforcé et la disponibilité des produits alimentaires de large consommation devraient, selon le ministre du Commerce et ses collaborateurs, "stabiliser" les prix à un seuil abordable pour les ménages. Les propos de ces responsables débordaient-ils d'optimisme ou espéraient-ils vraiment à ce que les marchands joueraient le jeu de l'offre et de la demande, règle immuable du marché libre. La veille du premier jour de Ramadhan, la mercuriale commençait à chauffer, malgré une offre abondante en produits frais et légumes secs. Viandes rouges et blanches, produits agricoles frais et légumes secs affichaient de nouveaux prix la veille du début du mois sacré. Les spéculateurs tâtaient le pouls et les réactions des ménages. Le rush des clients sur tous les produits exposés sur les étals des commerces, le jeudi, était un signe qui encourageait les commerçants à tirer encore plus les prix vers le haut. La razzia opérée ce jour là était le blanc-seing qu'attendaient les marchands pour imposer leur diktat à un marché qui n'obéissait à aucune règle. Vendredi, premier jour de Ramadhan, Le kilogramme de viande ovine est cédé à pas moins de 1 200, voir 1 300 DA dans certains marchés de la capitale. Le poulet à 350 et jusqu'à 390 DA vers les coups de 11h alors que les pois chiches se négociaient à près de 300 DA. Le coup de pub de l'OAIC qui invitait les commerçants à s'approvisionner chez lui pour les légumes secs à prix administrés a fait long feu. La courgette et la carotte ont pris de l'altitude en quelques heures. Ils sont passés tout simplement du simple au double au grand dam des ménagères qui espèrent qu'elles remettront les pieds sur terre dès la semaine prochaine. Les fruits eux aussi ont été majorés de quelques dinars pour atteindre des cimes qui les placent hors de portée de la plupart des consommateurs. Pour ne pas être en reste, la gazouz, très prisée et boisson indispensable qui garnit la table des «jeuneurs» a augmenté pour certaines marques de plusieurs dinars. Idem pour l'eau minérale qui a vu son prix majoré de plus de 10%. Une question : sur quelle base, les responsables du Commerce, le ministre en tête ont cru assurer les ménages sur l'efficacité du contrôle sur les prix et la qualité des produits durant le mois de Ramadhan, sachant que plus de 50% du marché échappait au contrôle de leur département. «La majorité des produits écoulés sur le marché national, notamment ceux de large consommation, sont soumis au contrôle de nos services», a indiqué à l'APS le directeur du contrôle de la qualité et de la répression de la fraude au ministère, Noureddine Laoua, à la veille du mois de Ramadhan. Ce responsable sait-il que le marché informel qui a envahit nos villes, villages et douars occupant les trottoirs, les places et tous espaces libres est "incontrôlable" et établit ses propres règles commerciales. Mustapha Benbada, avait assuré avant lui, que «toutes les conditions sont réunies pour assurer une disponibilité des différents produits durant ce mois sacré, qu'il s'agisse des céréales, de la semoule, de la farine, des légumes secs, du lait et de ses dérivés, des viandes, des fruits et des légumes frais». «Les marchés enregistreront une abondance des produits à des prix abordables pour le consommateur», avait-il claironné. Le représentant du gouvernement n'a pas eu tort sur un fait. Les marchés regorgent de produits en tous genres et variétés. Mais à quel prix ' Le ministre sait que le marché est «libre». Ce n'est ni son département, ni une autre quelconque autorité qui fixent les prix de la mercuriale, hormis les prix plafonnés administrativement comme le pain, qu'aucun boulanger ne respecte surtout durant le mois béni et le lait qui lui, est respecté s'il n'y a pas de pénurie. Les pouvoirs publics n'ignorent pas que la loi du marché est celle de l'offre et de la demande. Maintenant, si ses règles élémentaires du marché sont bafouées par des spéculateurs qui agissent et manipulent à leur guise les prix par la rétention de la marchandise, les lois de la République existent pour les sanctionner. La régulation des marchés n'est pas pour demain si l'on croit les paroles du ministre et l'envoi sur le terrain des milliers de contrôleurs de son département qui ne font que constater les « infractions» commises par les commerçants.
Le contrôle sur les prix et la qualité sera renforcé et la disponibilité des produits alimentaires de large consommation devraient, selon le ministre du Commerce et ses collaborateurs, "stabiliser" les prix à un seuil abordable pour les ménages. Les propos de ces responsables débordaient-ils d'optimisme ou espéraient-ils vraiment à ce que les marchands joueraient le jeu de l'offre et de la demande, règle immuable du marché libre. La veille du premier jour de Ramadhan, la mercuriale commençait à chauffer, malgré une offre abondante en produits frais et légumes secs. Viandes rouges et blanches, produits agricoles frais et légumes secs affichaient de nouveaux prix la veille du début du mois sacré. Les spéculateurs tâtaient le pouls et les réactions des ménages. Le rush des clients sur tous les produits exposés sur les étals des commerces, le jeudi, était un signe qui encourageait les commerçants à tirer encore plus les prix vers le haut. La razzia opérée ce jour là était le blanc-seing qu'attendaient les marchands pour imposer leur diktat à un marché qui n'obéissait à aucune règle. Vendredi, premier jour de Ramadhan, Le kilogramme de viande ovine est cédé à pas moins de 1 200, voir 1 300 DA dans certains marchés de la capitale. Le poulet à 350 et jusqu'à 390 DA vers les coups de 11h alors que les pois chiches se négociaient à près de 300 DA. Le coup de pub de l'OAIC qui invitait les commerçants à s'approvisionner chez lui pour les légumes secs à prix administrés a fait long feu. La courgette et la carotte ont pris de l'altitude en quelques heures. Ils sont passés tout simplement du simple au double au grand dam des ménagères qui espèrent qu'elles remettront les pieds sur terre dès la semaine prochaine. Les fruits eux aussi ont été majorés de quelques dinars pour atteindre des cimes qui les placent hors de portée de la plupart des consommateurs. Pour ne pas être en reste, la gazouz, très prisée et boisson indispensable qui garnit la table des «jeuneurs» a augmenté pour certaines marques de plusieurs dinars. Idem pour l'eau minérale qui a vu son prix majoré de plus de 10%. Une question : sur quelle base, les responsables du Commerce, le ministre en tête ont cru assurer les ménages sur l'efficacité du contrôle sur les prix et la qualité des produits durant le mois de Ramadhan, sachant que plus de 50% du marché échappait au contrôle de leur département. «La majorité des produits écoulés sur le marché national, notamment ceux de large consommation, sont soumis au contrôle de nos services», a indiqué à l'APS le directeur du contrôle de la qualité et de la répression de la fraude au ministère, Noureddine Laoua, à la veille du mois de Ramadhan. Ce responsable sait-il que le marché informel qui a envahit nos villes, villages et douars occupant les trottoirs, les places et tous espaces libres est "incontrôlable" et établit ses propres règles commerciales. Mustapha Benbada, avait assuré avant lui, que «toutes les conditions sont réunies pour assurer une disponibilité des différents produits durant ce mois sacré, qu'il s'agisse des céréales, de la semoule, de la farine, des légumes secs, du lait et de ses dérivés, des viandes, des fruits et des légumes frais». «Les marchés enregistreront une abondance des produits à des prix abordables pour le consommateur», avait-il claironné. Le représentant du gouvernement n'a pas eu tort sur un fait. Les marchés regorgent de produits en tous genres et variétés. Mais à quel prix ' Le ministre sait que le marché est «libre». Ce n'est ni son département, ni une autre quelconque autorité qui fixent les prix de la mercuriale, hormis les prix plafonnés administrativement comme le pain, qu'aucun boulanger ne respecte surtout durant le mois béni et le lait qui lui, est respecté s'il n'y a pas de pénurie. Les pouvoirs publics n'ignorent pas que la loi du marché est celle de l'offre et de la demande. Maintenant, si ses règles élémentaires du marché sont bafouées par des spéculateurs qui agissent et manipulent à leur guise les prix par la rétention de la marchandise, les lois de la République existent pour les sanctionner. La régulation des marchés n'est pas pour demain si l'on croit les paroles du ministre et l'envoi sur le terrain des milliers de contrôleurs de son département qui ne font que constater les « infractions» commises par les commerçants.
Posté Le : 22/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sadek Belhocine
Source : www.lemidi-dz.com