Face à un objectif de construction de logements jugé conséquent,puisqu'il est prévu la réalisation de 10.000 unités, tous programmes confondus,d'ici la fin de l'année 2009, l'OPGI de Constantine éprouve quelquesdifficultés pour confier à des entrepreneurs nationaux la totalité des lots constitués.En effet, sur 19 lots devant faire l'objet d'une attribution à desentreprises nationales seuls 7 lots ont trouvé preneurs tandis que 12 lots nesont toujours pas attribués pour cause d'absence de candidats entrepreneursdans le bâtiment pour la réalisation des projets présentés par l'OPGI. Selonles informations recueillies auprès de l'Office, « c'est sciemment qu'il a étéconstitué des lots de 10 logements taillés à la mesure des petites entrepriseslocales qui pourraient être amenées à se porter candidates. Mais, force est dereconnaître que ces dispositions n'ont pas été suivies d'effet, puisque dans lacommune d'Ouled Rahmoun, les 4 lots proposés ont finalement été attribués à unseul entrepreneur, ce qui montre la difficulté de faire émerger d'autrespetites entreprises locales. En termes de logements, sur un total de 868unités, seuls 158 logements seront incessamment en chantier, tandis que 710restent en suspend. A ce jour, nous dit-on, aucune entreprise ne semble êtreintéressée par cette offre. En fait, l'entrepreneur qui s'est taillé la part dulion s'est vu confier, dans la commune d'Ouled Rahmoun, 4 lots de constructiontous corps d'état de 50 logements pour un délai de réalisation de 16 mois parceque ce dernier serait bien implanté localement. Dans le même temps, 48logements situés à la ville nouvelle Ali Mendjeli ont été attribués à une seuleentreprise pour un délai de réalisation de 24 mois. Enfin, deux autres lots, de30 logements chacun, ont été également attribués avec un délai de réalisationde 18 mois, l'un dans la commune d'Aïn-Smara et l'autre dans celle de Ibn Ziad. L'OPGI confirme la quasi-absencede petites entreprises intéressées par ce genre de projets et nous précisequ'il y a une rareté incompréhensible d'entreprises. A croire qu'il n'y a plusde concurrence. S'agit-il d'une affaire de prix de base qui ne seraient pasintéressants ou bien serait-ce l'inexistence de PME locales qui pose problème ?Les services de l'OPGI n'ont donné aucune réponse à cet égard tout en penchantpour la dernière probabilité. On se propose, d'ailleurs, de relancer desprospections afin de construire le maximum car la demande est toujours aussiforte.
Posté Le : 15/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Benkartoussa
Source : www.lequotidien-oran.com