Prévue de longue date, l'opération, qui devrait toucher 20 000 familles (sites de baraquements et immeubles menaçant ruine, IRM), risque de prendre encore du temps. Des sources évoquent l'éventualité de livrer les sites la semaine prochaine?Prévue pour la fin de l'année dernière, la livraison des quelque 20 000 logements dans la capitale risque de prendre encore du temps. Des sources à la wilaya affirment que les premières opérations, qui s'échelonneront sur plusieurs jours, pourraient, éventuellement, intervenir à partir de la semaine prochaine. La décision ne dépendrait pas du wali, Abdelkader Zoukh. L'avis de sa tutelle est nécessaire pour lancer cette opération. Ni les élus locaux ni ceux de l'APW ne sont associés à de telles opérations «politiques». Rappelons le coup de sang d'un élu de l'APW, M. Benzaïm, qui, le temps d'un intérim à la tête de l'Assemblée, s'est permis de donner une date pour l'opération. Un tantinet bravache, l'élu a affirmé, lors d'un passage sur Radio El Bahdja, que «tout indique que l'opération de relogement sera lancée fin février».M. Benzaïm, qui affirme avoir accompagné le wali dans ses différentes sorties sur les chantiers de la capitale, signale que le report des opérations est dû principalement au retard dans les travaux de raccordement des sites aux différents réseaux d'électricité, du gaz, d'eau, etc. L'élu s'est tu et l'opération ne s'est pas déroulée à la date indiquée. Le wali d'Alger, interrogé à plusieurs reprises sur la «rahla», a refusé de se prononcer. Il soulèvera toutefois une levée de boucliers par ses propos sur l'obligation d'avoir une carte de vote pour pouvoir bénéficier d'un logement. En dépit des dénégations de M. Zoukh, le tort était fait. Les «représailles» ne tarderont pas, l'équipe de journalistes qui accompagnaient Zoukh dans ses nombreux déplacements ne sont plus sortis.Une décision qui a visiblement été prise pour ne pas associer les rédacteurs, qui ont mal interprété les propos du commis de l'Etat. Un autre scandale est intervenu, par ailleurs, pour alourdir l'atmosphère au boulevard Zighoud Youcef. M. Zoukh est accusé d'avoir facilité l'octroi d'un logement AADL à son fils. L'ancien wali de Sétif s'en est expliqué, affirmant avoir «facilité» seulement l'octroi à ce fils d'un logement social à Ouled Fayet. Les facilitations dont a bénéficié ce fils auraient fait le bonheur de milliers d'autres qui attendent un hypothétique relogement.
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Posté Le : 04/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadir Iddir
Source : www.elwatan.com