Avancée - La politique de création d'emplois et de lutte contre le chômage a connu un coup de fouet avec les décisions prises lors du dernier Conseil des ministres.
Des mesures «exceptionnelles» favorables aussi bien aux patrons qu'aux jeunes à la quête d'un emploi, ont en effet été prises.
Mais la question qui mérite d'être posée est la suivante : quels effets auront ces nouvelles mesures sur la principale frange sociale concernée, à savoir les jeunes chômeurs ' Quel impact auront ces mesures dans un climat social en ébullition et exacerbé par un nombre important de grèves, de contestations et de sit-in ' En plus de l'allégement des charges patronales pour le recrutement des jeunes demandeurs d'emploi, il s'agit, dans le cadre de ces nouvelles mesures, notamment, de la valorisation des dispositifs à la création d'activités et d'emplois, de l'amélioration des dispositifs d'insertion dans le monde du travail ou de l'emploi d'attente, de la distribution et de la construction de locaux commerciaux et autres activités.
S'agissant des dispositifs de création d'activité, à savoir l'Agence nationale de soutien à la création d'emplois (Ansej) et la Caisse nationale de chômage (Cnac), les décideurs semblent avoir réellement entendu les doléances des souscripteurs en matière d'apport personnel, de frilosité des banques pour financer les projets et des lenteurs administratives.
Ainsi, l'apport personnel au titre de financement de l'investissement passe de 5 à1 % pour les investissements ne dépassant pas les 5 millions de dinars et de 10 à 2 % pour ceux allant jusqu'à 10 millions de dinars.
Pour le remboursement des intérêts, les périodes de différé sont allongées de une à trois années sur le paiement du principal du crédit bancaire avec en prime l'octroi de crédits supplémentaires de 500 000 DA sans intérêts pour la location du local ou l'acquisition de véhicules aménagés, avec l'instauration d'une période de trois années d'évolution graduelle vers la fiscalisation totale à l'issue de la période d'exonération.
Et, cerise sur le gâteau, il sera réservé un quota des contrats publics locaux pour les microentreprises. A décortiquer ces décisions, on se demanderait presque où se trouve le piège '
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Posté Le : 09/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com