Algérie

Où est le Titanium algérien '



Depuis l'indépendance à ce jour, malgré l'existence de nombreuses unités industrielles dont les activités sont en relation avec les ressources minières et le pétrole, l'Itanium reste introuvable sur le territoire national. Apparemment tout est fait pour que rien ne transparaisse des quantités importantes commercialisées en Algérie.Et pourtant, le produit existe au regard des nombreux bons de commandes émis par les uns et les autres industriels algériens et étrangers dont les activités sont implantées en Algérie. Rien également en ce qui concerne les facteurs de consolidation du marché à l'export de ce produit. Il s'agit du 22e élément chimique métallique découvert à la fin du 18e siècle. Ductile, biocompatible, c'est un métal léger, résistant d'un aspect blanc. Il est recherché par les industriels pour sa résistance à la corrosion, à l'érosion et au feu. Il présente également des propriétés mécaniques qui permettent de façonner des pièces fines et légères. Ce qui aurait pu, au vu de la présence en Algérie d'activités de transformation, construction et montage, entraîner un plus grand taux d'intégration donc de création de postes de travail dans différents domaines d'activités industrielles telles celles du montage automobile, tramway, sanitaire, ferroviaire et bien d'autres. Celai met davantage en relief la faiblesse de l'intégration algérienne dans la production des biens. La visite effectuée ce dernier lundi par son Excellence l'Ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt l'a démontré. A ce niveau de contact à l'unité "CITAL" Annaba, l'on a parlé de 30% d'intégration avec la livraison de pièces montées par plus de 57 fournisseurs et prestataires de service algériens créateurs à pleine cadence de 195 emplois. Rien comme éléments d'information sur l'évolution de cette intégration n'a été fourni à l'horizon 2018. Et surtout pas celle issue de la transformation de notre minerai ou de notre pétrole à base d'itanium. Le chef de la mission française à Alger ne s'est pas trop attardé sur ces questions. Il n'avait même pas donné le temps aux représentants de la presse de chauffer leur siège, qu'il partait déjà. Conséquence, on n'en saura pas plus sur les matériaux en itanium utilisés dans la conception de quelques accessoires à intégrer dans le montage des tramways construits pas Alstom France et destinés aux villes algériennes. L'on sait par contre le nombre de tramways «Citadis» et «Coradia Algérie» qui arriveront sous la forme de véhicule à monter en Algérie. Il reste tout de même que certains de nos interlocuteurs n'ont pas pu fournir davantage d'information sur la production en Algérie de l'itanium Sur le site de Cital à Allelick Annaba, l'on avait exposé bien en évidence, des accessoires à base de l'Itanium réalisés par un producteur local. Ce qui aurait pu être élargi à d'autres conceptions. Celles où l'intégration de grosses cylindrées de l'industrie comme Sider Imital à El Hadjar, Ferrovial et autres étaient en mesure de stimuler le partenariat stratégique. visant à attirer des investissements relève du domaine de l'irréalisable. Il ressort que les rares démarches entreprises par des industriels incluant l'Itanium dans la fabrication de leurs produits sont restées lettres mortes. La dernière émane d'un jeune industriel qui, après avoir frappé aux portes d'Imital a dû se déplacer en Tunisie pour s'approvisionner. Si dans les autres pays du Maghreb, nombre de nos industriels ont trouvé une oreille attentive à leurs projets, cela n'a pas été le cas pour l'Algérie où les opportunités de partenariat qui ne manquent pas dans plusieurs domaines leur ont été fermées. A l'évidence, l'Itanium algérien un matériau de plus en plus sollicité partout ailleurs disparaît du marché algérien. Et pourtant, les indicateurs montrent que durant ces dernières années, l'Itanium est un produit qui a été de plus en plus demandé et de plus en plus servi. Les besoins ne sont pas satisfaits malgré une production en constante augmentation. C'est le cas de le dire quand on sait que l'Itanium connaît en Algérie, une nouvelle génération de producteurs et de consommateurs, des entreprises industrielles et de star-up. Celles-ci ont investi dans la fabrication des accessoires automobiles, des tramways et autres produits ménagers nécessitant d'importantes quantités de l'Itanium qui semble avoir disparu du marché algérien.


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