Où allons-nous '

Projection n Au train où vont les choses, des robots super sophistiqués feront tout. Ils tricoteront, raccommoderont des chaussettes, donneront le biberon aux bébés...Après la télé, l'avion et bien avant le cinéma muet, voilà que nous entrons aujourd'hui dans notre troisième révolution industrielle. C'est l'ère du numérique, de l'image, de la robotique et de l'Internet.Comme nous pouvons le constater tous les jours, la vie quotidienne nous est de plus en plus facilitée. Et c'est précisément là le drame. Au train où vont les choses, des robots super sophistiqués feront tout à notre place.Ils tricoteront des fichus, raccommoderont des chaussettes, donneront le biberon aux bébés. Ils cireront les chaussures, laveront les voitures, tondront la pelouse ou le jardin, feront même les courses au marché et bien sûr accompagneront les enfants à l'école.Le soir, ils aideront les plus turbulents à faire leurs devoirs, au besoin, ils leur raconteront une histoire exactement comme l'aurait fait grand-mère. Rassurez-vous, nous ne divaguons pas et nous n'extrapolons pas l'avenir. La moitié de ce que nous venons de citer existe déjà. Aux Etats-Unis, par exemple, certains hauts cadres et certains riches, qui ont la possibilité de se payer de tels appareils peuvent de leur bureau appeler leur foyer, se connecter au robot de service à la maison et lui commander de régler le thermostat à telle ou à telle température, de préparer un café, d'allumer la télévision sur la chaîne de leur choix et surtout de mettre de l'ambiance musicale et des lumières tamisées dans les chambres.Grâce à leur réfrigérateur spécial, ces hommes et ces femmes peuvent, à partir de leur bureau, voir ce qui y manque en matière d'alimentation.En attendant que tout cela nous arrive et investisse nos foyers dans une cinquantaine d'années à peu près, nous sommes déjà dépendants du progrès ou du peu de progrès qui nous est transféré ou que nous achetons à prix d'or.La première conséquence est que nous commençons à nous habituer à la facilité de la vie.Autrement dit, «nous ne nous cassons plus la tête», et le pire c'est que l'ont réfléchit de moins en moins.