Traduction immédiate du titre de ce brazucage « otchén kharachou » russe signifiant « très bien » contrairement à « otchén ploukha » (très mal ou très mauvais). Continuons avec « panimat » (comprenez...) pour avertir les Verts que pour le moment, ils sont meilleurs que l'Italie, l'Angleterre, l'Espagne, la Croatie, la Bosnie, le Cameroun, la Côte d'Ivoire et même le Portugal (') déjà sur la route des aéroports pour le retour des « loosers ». « Citchass Vui Znaech », maintenant vouz-savez. Il vous faut terminer le travail sans trop perdre de temps sur vos Iphones à chercher les statistiques des matches passés entre l'Algérie et l'ex-URSS qui se résument à sept victoires contre une pour le pays de Poutine. Et puis, aujourd'hui, c'est la Russie. Alors ouvrez positivement votre compteur. Votre destin. Sans lire la presse quand bien même les commentaires des journalistes sont, dans tous les cas, un mal nécessaire pour tirer les meilleures leçons. Pour un craquage total au Brésil et dans toutes les villes et tous les douars d'Algérie. Libérée de sa stature corsetée, l'équipe s'est libérée dans sa version « revue et corrigée » pour pouvoir détricoter cette Russie bien maillée par Capello. Surtout bien boulonnée et fluidifiée comme tout engin sorti du moule moscovite. Cette ultime tentative qui permettra de continuer à vivre au Brésil devra dépasser l'effort du grand c?ur et le plein d'orgueil. Il s'agira comme dans les finitudes d'une mission vitale. Ce sera à la tête de dicter les opérations pour des pieds adroits. Plus habiles. Astucieux. Plus « Fennec », c'est à dire... rusé face à la Russie. Oublier, particulièrement, la promenade « cascadée » devant la Corée « virussée » ce jour-là. Les Russes sont placides. De glace mais maniant bien le thermomètre. Un Russe ne s'arrête jamais devant l'adjectif « raplapla » même traduit par Capello. Djabou ou Feghouli, trente-deux ans après le troisième match contre le Chili que Belloumi, Assad... avaient gagné pour se retrouver éliminés par l'escobarderie de la RFA et de l'Autriche, par un adultère dans le football, devront voir devant. Ce soir, les Verts n'auront pas à vivre ce scénario de stellionat. Sur le terrain, le jeu sera une danse infernale à l'algérienne. Ne pas suivre le rythme de Tchaikovsky. Juste quatre-vingt-dix minutes de mode « playstation 4 ». Mais contrôlé. Sans recours à la roulette russe. Alors « rabotatez bien » (travaillez bien) pour gagner le « spassiba » (merci) national.
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Posté Le : 25/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M H
Source : www.horizons-dz.com