Algérie

Organisation des victimes du terrorisme



Mme Flici menacée d?un retrait de confiance « Décisions arbitraires, dépenses non concertées, dons non déclarés, vice de forme dans la gestion organique et financière » sont les griefs retenus par le président de la commission nationale du contrôle financier et administratif, El Houari Bouhadjeb, à l?encontre de Mme Flici, secrétaire générale de l?Organisation nationale des victimes du terrorisme (ONVT) dont le mandat devait expirer en novembre 2004. Hier, lors d?une conférence de presse tenue au siège de l?association APICO, en présence de plusieurs secrétaires de wilaya mais aussi du chargé de l?organique ainsi que du président de la troisième session du conseil national organisée les 22 et 23 décembre 2004 à l?hôtel El Mouahidine (Oran), on avait convenu de porter plainte contre Mme Flici dans les prochains jours. Le 28 décembre, un rapport a été déjà envoyé au ministère de l?Intérieur dans l?espoir de faire aboutir le retrait de confiance décidé au lendemain de la tenue de la troisième session du conseil national en question. Selon les participants, la lecture du rapport de l?enquête interne a été perturbée par les éléments de l?organisation favorables au maintien de l?actuelle porte-parole de l?organisation. La commission, citée plus haut, a été installée par le conseil national réuni à Boumerdès en décembre 2003. « Le travail n?a pas été facile, mais nous avons réuni assez de preuves pour demander à Mme Flici de se retirer en douceur, ce qu?elle a refusé de faire », atteste M. Bouhadjeb, qui précise que la décision de retrait de confiance est partagée par 44 membres du conseil sur 87. Le dernier conseil de l?ONVT, qui compte plus de 80 000 adhérents, a concerné 35 wilayas dont 18 se seraient déclarées dissidentes. C?est donc au nom de ces 18 wilayas que la plainte sera déposée au tribunal de Sidi M?hamed à Alger. M. Bouhadjeb, qui est mandaté pour le faire, parle également de « primes de complaisance, détournement de logements, un pour elle (Mme Flici) et un pour sa s?ur qui n?est pas victime, mais on n?a pas encore pu évaluer le préjudice causé à l?association ». « Si nous n?avons rien dit auparavant, c?est que nous avons dû attendre la tenue de la réunion du conseil qui nous a mandatés pour mener cette enquête », résument les contestataires pour expliquer cette sortie publique inattendue en écartant toute autre lecture, politique ou autres.
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