Algérie

Ordonnance pour des maux Sous la Plume



Après la réapparition de l'agence nationale du médicament qui devrait booster la distribution en se substituant à l'autorité de santé, voilà qu'une autre mesure vient d'être prise pour minimiser la crise du médicament qui a pris des proportions alarmantes. Les pénuries sont récurrentes. Mais Le SOS lancé par les malades et les médecins malgré eux impuissants, ainsi que le battage médiatique ont fait revenir le ministre de la Santé, Ould Abbès, sur ses propos « incombait aux fournisseurs » pour à nouveau prendre le taureau par les cornes bien qu'il y ait de l'électricité dans l'air avec le Premier ministre. Il était temps. A la lumière d'un conseil interministériel, tenu la semaine écoulée, des mesures salvatrices ont été prises pour d'une part assainir la situation des pharmacies dans les hôpitaux et régler les dettes de la PCA de l'ordre de 12,5 milliards de dinars. Mais le clou est sans nul doute la décision des autorités d'injecter 30 milliards de dinars. Solution idoine ou pas, l'urgence est signalée, les malades chroniques, les cancéreux, les tuberculeux et les sidéens ne doivent plus être à la merci de dysfonctionnements du marché pharmaceutique national accentués par le diktat des fournisseurs. C'est pourquoi il est fait instruction à Djamel Ould Abbès, qui n'a pas encore avalé la pilule de s'être entendu dire qu'il serait dessaisi du dossier du médicament, de veiller personnellement à l'approvisionnement de la PCH. Dans le même temps il est tenu d'informer le Premier ministre. Aux grands maux les grands remèdes qui auraient dû être administrés bien plus tôt pour que des milliers de patients puissent recevoir leur traitement dans les temps. Pourquoi à chaque fois attendre que le feu soit dans la maison pour appeler les pompiers en présence d'une pénurie en attendant la fabrication du médicament bio similaire qui requiert une technologie et un contrôle rigoureux. Mais tout cela n'est pas pour demain. Pour l'heure, l'agence nationale du médicament a du pain sur la planche pour mettre fin à une situation insoutenable pour les malades.
Après la réapparition de l'agence nationale du médicament qui devrait booster la distribution en se substituant à l'autorité de santé, voilà qu'une autre mesure vient d'être prise pour minimiser la crise du médicament qui a pris des proportions alarmantes. Les pénuries sont récurrentes. Mais Le SOS lancé par les malades et les médecins malgré eux impuissants, ainsi que le battage médiatique ont fait revenir le ministre de la Santé, Ould Abbès, sur ses propos « incombait aux fournisseurs » pour à nouveau prendre le taureau par les cornes bien qu'il y ait de l'électricité dans l'air avec le Premier ministre. Il était temps. A la lumière d'un conseil interministériel, tenu la semaine écoulée, des mesures salvatrices ont été prises pour d'une part assainir la situation des pharmacies dans les hôpitaux et régler les dettes de la PCA de l'ordre de 12,5 milliards de dinars. Mais le clou est sans nul doute la décision des autorités d'injecter 30 milliards de dinars. Solution idoine ou pas, l'urgence est signalée, les malades chroniques, les cancéreux, les tuberculeux et les sidéens ne doivent plus être à la merci de dysfonctionnements du marché pharmaceutique national accentués par le diktat des fournisseurs. C'est pourquoi il est fait instruction à Djamel Ould Abbès, qui n'a pas encore avalé la pilule de s'être entendu dire qu'il serait dessaisi du dossier du médicament, de veiller personnellement à l'approvisionnement de la PCH. Dans le même temps il est tenu d'informer le Premier ministre. Aux grands maux les grands remèdes qui auraient dû être administrés bien plus tôt pour que des milliers de patients puissent recevoir leur traitement dans les temps. Pourquoi à chaque fois attendre que le feu soit dans la maison pour appeler les pompiers en présence d'une pénurie en attendant la fabrication du médicament bio similaire qui requiert une technologie et un contrôle rigoureux. Mais tout cela n'est pas pour demain. Pour l'heure, l'agence nationale du médicament a du pain sur la planche pour mettre fin à une situation insoutenable pour les malades.


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