Algérie

ORASCOM, SONATRACH ET 5 BANQUES PUBLIQUES FINANCENT LE PROJET



Le complexe d’ammoniac d’Arzew opérationnel en 2010
La clôture financière du projet Sorfert pour la réalisation d’un complexe d’ammoniac et d’urée à Arzew a été signée hier à Alger. Le financement du projet est piloté par la Banque extérieure d’Algérie (BEA), chef de file du package financier qui est composé de 4 autres banques publiques nationales (Cnep, BNA, BDL et CPA).La ligne de crédit relative à ce mégaprojet d’importance stratégique sera libellée en dinars précise-t-on. Les banques concernées ont débloqué 1,52 milliard d’euros en faveur de Sorfert-Algéria. Cette filiale du groupe Orascom est fondée en partenariat avec le groupe égyptien «Orascom construction» et Sonatrach.Le capital est réparti respectivement à hauteur de 51% pour le premier et 49% pour la seconde.La spécificité de «Project Financing» est que ce financement est effectué au fur et à mesure de la réalisation. 70% de ce financement seront assurés par les banques, dont 29% par la BEA, alors que 30% reviendront à Sonatrach et Orascom.Les délais de réalisation de l’usine de fertilisants, dont l’accord porte sur 15 ans, prévoient 3 années d’essais. La durée des travaux, actuellement en cours, est de 50 mois pour entrer en production durant le second semestre de l’année 2010. Le rythme de production prévu du complexe est de «2 fois 2200 tonnes/jour d’ammoniac et 3450 tonnes/jour d’urée».Cette production sera entièrement consacrée à l’exportation, a indiqué Brahim Belgharbi, directeur des crédits aux grandes entreprises à la BEA. L’approvisionnement en équipements et matériels sera assuré par la firme internationale «Uhde». Sorfert Algeria devrait devenir l’un des plus importants exportateurs de fertilisants en Méditerranée, selon les prévisions d’Orascom. Grâce aux capitaux qu’il vient d’injecter sur le marché national,depuis le début des années 2000, le groupe Orascom, porte haut l’investissement arabe en Algérie. Ceux-ci détiennent actuellement une part importante dans le volume global des IDE dont a bénéficié l’Algérie.La BEA investit, aujourd’hui, dans les créneaux des énergies nouvelles.Cette option s’élargit sur un champ d’action soutenant les grands projets pour promouvoir le développement durable et l’exploitation des énergies renouvelables. Elle se développe aux côtés de partenaires nationaux et internationaux. A citer la première centrale électrique de type hybride «Solaire-gaz» de 150 MW.Outre B.Belgharbi de la BEA, Mohamed Zemmouri, directeur adjoint de la Sorfert et Sameh Shenouda d’«Orascom - construction industries», ont procédé à la signature de la convention.
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