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OranLes boulangers prolongent la fête



OranLes boulangers prolongent la fête
La décision revient aux P/APC, au wali et à la justice. Le secteur du commerce échappe totalement aux pouvoirs publics. Les boulangers imposent leur loi. D'abord, le prix de la baguette à 10 DA puis le refus d'assurer la permanence.Apparemment, les menaces du ministère du Commerce ne font pas trembler les boulangers. Outre le refus d'assurer la permanence, plusieurs boulangers n'ont pas encore repris le travail, après 8 jours de fermeture. "Franchement, c'est l'anarchie. Malgré l'appel de l'UGCAA et du ministère du Commerce, les boulangers imposent leur loi. D'abord, le prix de la baguette à 10 DA, puis le refus d'assurer la permanence", s'indigne un client. Un autre renchérit : "Après des recettes record de la vente de la chamia, de la zlabia et des gâteaux de l'Aïd, les boulangers ne sont nullement inquiétés par les sanctions." En fait, la DCP n'a pas les moyens de sa politique, puisqu'elle ne fait que proposer des sanctions, telles les fermetures.
La décision revient aux P/APC, au wali et à la justice. Le secteur du commerce échappe totalement aux pouvoirs publics. Le ministre du Commerce joue au pompier en annonçant le traitement des dossiers de 1000 commerçants récalcitrants et fustige l'UGCAA à cause des chiffres qu'elle a lancés et qu'il juge erronés. "Les commerçants savent bien que l'état n'est pas près de sanctionner un secteur qui lui échappe complètement et qui pèse lourd dans la balance. Quand on sanctionne un commerçant pour une fermeture de trois jours seulement pour manque d'hygiène, mettant la santé des consommateurs en danger, la sanction se transforme en une récompense", ironise un revendeur dans l'informel.
Les agents de contrôle et de la sûreté urbaine sont souvent déçus et malmenés par des commerçants au bras long. "Les barons du secteur ont toujours une longueur d'avance sur les décisions du gouvernement, trop lentes et bureaucratisées", fait savoir un cadre commercial. De leur côté, les consommateurs et les commerçants de détail ne comprennent toujours pas pourquoi le marché de gros des fruits et légumes est dispensé d'assurer la permanence. "Pourtant c'est un Epic", martèle un détaillant.
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