Oran : Une femme décède après avoir mis le feu à son logement Actualité : les autres articles

Jeudi matin, une exécution d'expulsion a tourné au drame à la cité de l'Hippodrome dans le quartier de Saint-Eugène.
Une mère de famille, surprise par la présence d'un huissier venu lui signifier une décision d'expulsion, a mis le feu à sa maison en restant dedans. Brûlée au troisième degré, G. M., 35 ans, est décédée au service des grands brûlés du CHU d'Oran. Le fils de G. M., âgé d'une dizaine d'années, également touché par les flammes mais sans gravité, a reçu les soins nécessaires et se trouve chez des parents. Rappelons que G. M. avait déposé une plainte contre la bande d'escrocs dont elle a été victime. L'enquête a révélé les faits et les escrocs sont sous les verrous. Mais G. M. n'a pu récupérer son argent et n'avait pas où aller.
Face à une expulsion imminente, la victime, à bout, n'a eu d'autre choix que de mettre fin à ses jours. Elle est restée dans le logement payé au prix fort, mais qui appartient à une autre personne qui, jouissant de son plein droit, lui a demandé d'évacuer les lieux. G. M. a alors décidé de mettre le feu à ce logement qui a été détruit en grande partie par les flammes. Le sinistre aurait pu être plus grave, n'était l'intervention des pompiers et des forces de l'ordre. Rappelons que cette même semaine, un jeune homme de 19 ans s'est également immolé par le feu suite à son expulsion du système éducatif.