Algérie

Oran Un ex-officier de la police placé sous mandat de dépôt



Deux ex-responsables de police, l'ex-commissaireet un ex-officier de la police judiciaire (PJ) de la sûreté de wilaya d'Oran,ont été inculpés, dimanche, par le juge d'instruction du tribunal d'Es-Séniaprès la cour d'Oran en raison de leur implication dans une affaire liée àl'enquête menée par les services de cette PJ sur le vol commis dans un domicileà Oran, apprend-on de source judiciaire.Présenté dimanche devant le magistratinstructeur, N.A., officier de la PJ d'Oran au moment des faits, a été inculpéde faux dans des procès-verbaux d'audition et placé sous mandat de dépôt. Sonsupérieur direct, le commissaire L.Y., détenu à la prison d'Oran où il purgeune peine de 3 ans depuis plus d'un an après sa condamnation dans une autreaffaire (dissimulation de preuve liée à une affaire de trafic de drogue suite àla perquisition d'une maison à Aïn El-Turck) et sa mise en examen dansd'autres, a été également inculpé.L'affaire est liée au vol perpétré dansun domicile à Oran avec comme butin un lot de bijoux d'une valeur de 300 millionsde centimes. Suite à ce vol, une enquête a été ouverte au niveau du tribunald'Es-Seddikia, mais l'investigation a tourné court, selon la même source. Ledossier sera néanmoins rouvert quelque temps plus tard avec le déclenchement,cette fois-ci, d'une enquête plus poussée devant l'insistance de la plaignante,propriétaire du domicile ayant fait l'objet du vol.De fil en aiguille, une partie des bijouxvolés sera découverte en possession d'une personne à Oran. Arrêtée pour recel,celle-ci indiquera à la police la provenance des bijoux, déclarant les avoirachetés auprès de certaines personnes.Deux hommes soupçonnés avoir un lien avecle vol seront alors arrêtés par les services de la police judiciaire d'Oran.Mais les deux suspects seront relâchés après leur présentation devant leparquet.C'est le parquet général de la courd'Oran lui-même qui se chargera ensuite de cette affaire dans une tentatived'éclairer les multiples zones d'ombres qui l'entouraient. Le procureur généralprès la cour d'Oran ordonnera alors la réouverture du dossier, avec audition del'ensemble des officiers et autres agents de police ayant participé à lapremière enquête. Et c'est alors que des éléments cachés jusque-là seront misau grand jour, parmi lesquels de faux rapports comprenant de fausses signaturesdes personnes auditionnées, établis par les deux officiers de police mis encause et qui ont permis, selon l'enquête, de libérer les deux suspectsappréhendés, indique encore la même source.


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