Algérie

Oran/ Santé



Oran/ Santé
Nouveau n Une technique de chirurgie obstétricale nouvelle, dite «césarienne extra-péritonéale», a été appliquée avec succès dans deux établissements de santé à Oran.Toutes les patientes opérées dernièrement selon cette technique se portent «parfaitement bien», ont affirmé le Pr Hassan Bouchrit et le Dr Yassine Rahim, gynécologues-obstétriciens exerçant, respectivement, au Centre hospitalo-universitaire d'Oran (Chuo) et au sein d'une clinique médico-chirurgicale privée.Pratiquée avec l'accord des patientes, la césarienne extra-péritonéale offre l'avantage d'un accouchement sans douleurs post-opératoires, ont expliqué les deux spécialistes. «La technique permet à la patiente de se remettre sur pied le jour-même», a souligné le Pr Bouchrit qui a réalisé trois opérations de ce type en décembre dernier au niveau du service de maternité du Chuo où deux autres sont aussi programmées pour la semaine prochaine. «La césarienne extra-péritonéale est méconnue même en France où seule une dizaine de spécialistes la pratiquent», a relevé le Pr Bouchrit, également directeur des activités médicales et paramédicales au Chuo.En moyenne, une soixantaine d'accouchements, dont 25 par césarienne (classique), sont enregistrés quotidiennement au Chuo, selon les statistiques fournies par le chargé de la communication de cet établissement de santé publique. De son côté, le Dr Yassine Rahim, ancien maître-assistant au Chuo exerçant dans une clinique privée à Oran a, lui aussi, adopté la nouvelle technique consistant à inciser la peau sans ouvrir le péritoine qui est une membrane couvrant les intestins et organes abdominaux.Le nouveau-né, a-t-il expliqué, est extrait de l'utérus sous la limite du péritoine sans l'ouvrir. Le péritoine est une source de douleur et son effraction provoque un arrêt du réflexe du transit intestinal qui dure 6 à 48 heures.La césarienne extra-péritonéale permet à la patiente de s'alimenter 3 à 4 heures après l'intervention puisqu'il n'y a pas d'effraction du péritoine, a-t-il ajouté, signalant que la technique offre «un confort maximal aux patientes nécessitant une césarienne et peut être appliquée même chez celles ayant déjà subi une césarienne classique». «Cela ne doit pas pour autant inciter les patientes à avoir recours à cette technique chirurgicale», tient à prévenir le Dr Rahim, soulignant que «la césarienne est pratiquée seulement en cas d'impossibilité d'accouchement par voie basse, et dans des situations d'urgence vitale (sauvetage maternel ou f?tal)».«La césarienne de complaisance est interdite dans la déontologie médicale», a-t-il rappelé.




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