Algérie

Oran - Restauration de Notre-Dame de Santa Cruz



Oran -  Restauration de Notre-Dame de Santa Cruz




«Aujourd’hui, afin que ce site, ses constructions et ses abords demeurent pour les générations à venir un témoin patrimonial important de l’histoire et de l’architecture d’Oran, il est nécessaire de procéder à sa rénovation. Plus qu’une restauration d’ailleurs, le projet vise aussi à achever un ensemble architectural commencé en 1850!». Telle est la vision de l’équipe chargée de la rénovation de Notre-Dame de Santa Cruz, dont le chantier a démarré en 2014 et devrait être achevé en 2017.

Amel Bentolba - Oran (Le Soir)

La wilaya d’Oran, l’APC d’Oran et les APC des communes périphériques, ainsi que l’ambassade de France sont engagées dans le projet.

L’espace à rénover s’étend, nous dira l’un des responsables du projet, à la totalité du site: l’esplanade, la tour, la statue de la Vierge et les abords.

Surplombant à la fois la ville d’Oran, le port de Mers-El-Kébir et la mer, Notre-Dame de Santa Cruz, dont la silhouette de la tour surmontée de la statue de la Vierge, interpelle et accueille le visiteur.

La tour et la statue de la Vierge ont grandement besoin d’être restaurées «Datant de 1873 et remaniées en 1950, leur état de conservation est alarmant: l’ensemble des matériaux — béton, fonte, pierres — sont aujourd’hui dégradés, altérés…», signalent les experts.

Pour information, le site de la montagne Murdjadjo est classé site naturel. Le fort de Santa Cruz, qui couronne la montagne depuis le XVIe siècle, est en passe d’être classé monument historique. La chapelle Notre-Dame de Santa Cruz a été classée le 6 octobre 1950.

C’est à la demande du wali d’Oran que l’Association diocésaine d’Algérie (ADA), de droit algérien, conduira la restauration de Notre-Dame de Santa Cruz.

Concernant l’assistance technique à la maîtrise d’ouvrage, l’on apprend que l’association Arenda, association de droit français, apporte son concours à l’Association diocésaine d’Algérie.

Le personnel employé sur le chantier est composé de professionnels algériens formés lors des précédents chantiers.

Concernant le coût global des deux tranches, il sera, nous dit-on, «connu avec précision dans quelques mois, une fois achevé l’ensemble des études préalables. A ce stade d’approche, l’ordre de grandeur du coût est de 600 millions de dinars TTC (avec une TVA à 7 %), soit environ 6 millions d’euros».

A. B.



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