Une démarche qui traduit, selon, M. Aït Mrar, délégué de la division de la voirie et de la circulation, «la volonté et la disposition de la tutelle à maintenir la dynamique insufflée au secteur, au titre du programme 2007. Ce dernier concerne, pour rappel, quelque 50 km de voirie, sur un total de près de 500 km que compte la wilaya d'Oran. Le programme qui est toujours en cours, est pris en charge conjointement par la DVC de la commune d'Oran et la direction des Travaux publics de wilaya (DTP). Il concerne, au total, une cinquantaine d'artères, dont près de 20 sont prises en charge par la DVC, grâce à une enveloppe de 14 milliards de centimes dégagée par la wilaya d'Oran, au titre du PCD (Plan communal de développement) de 2007. 60% du programme de la DVC sont, déjà, achevés, selon le directeur de la DVC, M. Mestour Noureddine. Au début de cette semaine, des travaux de décapage avant le dépôt d'un nouveau bitume ont été entamés sur les rues Cheriet Ali Cherif (ex-Cavaignac) et Achour Tabet Mohamed (ex-Marcel Cerdan) dans le secteur urbain El-Emir (centre-ville), en attendant le lancement des travaux de la rue du sous-lieutenant Hamdani Adda (ex-Lourmel), la rue Ho-Chi Minh et la rue Moulay Mohamed (ex-Lamoricière). Pour cette dernière, nous confie M. Aït Mrar, les travaux ne pourront être lancés qu'après que les services de l'ADE aient terminé leur intervention sur le réseau AEP. Le délégué de la DVC a évoqué, par ailleurs, le cas de la rue Mohamed Boudiaf (ex-Mostaganem) qui, a-t-il dit, n'est pas retenue dans le programme de bitumage, tout simplement parce qu'elle est frappée par l'alignement du futur tramway. «Il est inutile de refaire le bitume alors que des travaux sont programmés dans le cadre du projet du tramway d'Oran», a-t-il indiqué, sans omettre de souligner, en revanche, «la nécessité de prendre en charge les nids de poules». M. Aït Mrar, s'est dit, par ailleurs, optimiste que d'ici les prochaines cinq années, au moins 90% de la voirie d'Oran seront retapés, pourvu qu'il y ait la même volonté et le même soutien financier de la part de la tutelle. S'agissant des délais de réalisation, souvent jugés longs par les citoyens, le même responsable dira que cela dépend souvent de contraintes techniques, notamment en matière de disponibilité des entreprises spécialisées mais aussi du bitume qui, a-t-il précisé, fait l'objet, depuis quelques années déjà, d'une grande demande suscitée par les innombrables projets de travaux publics lancés à travers l'ensemble du territoire, dont le plus important est l'autoroute Est-Ouest.
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Posté Le : 27/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : H Barti
Source : www.lequotidien-oran.com