18 affaires au menu dont celle de la BCIA
La prochaine session criminelle qui débutera le 13 janvier de l’année 2007 et durera jusqu’à la fin du mois, aura à traiter dix-huit affaires ayant trait à des vols, des homicides ou dilapidation de deniers publics.
Mais celle qui retiendra le plus l’attention du citoyen est certainement l’affaire de la Banque du commerce et de l’industrie algérienne (B.C.I.A.). En effet, depuis le temps, cette dernière a défrayé la chronique et fait couler beaucoup d’encre. A cette époque, en 2003, 68 personnes ont été poursuivies dans le cadre de cette affaire et présentées devant le magistrat instructeur pour répondre des griefs retenus contre eux. Dix d’entre eux ont pu bénéficier d’un non lieu, trente trois ont été placés sous contrôle judiciaire, trois remis en liberté provisoire, tandis que quinze étaient en fuite. Des mandats d’arrêt ont été lancés contre ces derniers, cinq ont été arrêtés et parmi eux se trouve l’un des principaux mis en cause, le nommé A.F.B. Ce procès, qui devait se tenir le 6 novembre dernier, a été reporté après le retrait de la défense qui a invoqué l’exiguïté de la salle, allant jusqu’à proposer une salle omnisports à même de contenir l’ensemble des prévenus, de la défense, des témoins ainsi que les représentants des médias. Deux mois après, cette affaire figure sur le rôle de la prochaine session criminelle avec la même constitution de la Cour. Face à cette décision, le point inconnu sera l’attitude de la défense qui aura deux alternatives, soit adopter sa précédente position et refuser la tenue de ce procès dans les conditions qu’elle avait rejetées précédemment, soit l’accepter. Dans ce dernier cas, on pourra se poser des questions et se demander pourquoi avoir fait reporter le procès du 6 novembre. Par ailleurs, le problème des mis en cause ayant interjeté un pourvoi contre l’arrêt de renvoi, est toujours en cours. Ces derniers, au nombre de quatre, seront-ils jugés le jour du procès ou verront-ils un report de leur jugement ? Dans son précèdent point de presse, le procureur général près la Cour d’Oran, avait déclaré que la décision reviendrait au juge chargé de cette affaire. Rappelons que sur les huit mis en cause ayant introduit une demande de liberté provisoire, sept d’entre eux qui étaient sous contrôle judiciaire, ont été relâchés, tandis que la demande du huitième prévenu a été rejetée. Ce dernier faisait l’objet d’un mandat d’arrêt et était en fuite. Il ne s’est rendu et présenté à la justice que quelques jours avant la tenue du procès qui a été reporté. D’un autre côté, on apprend que le directeur de la B.E.A a déposé une demande de liberté provisoire qui a été rejetée hier, après examen.
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Posté Le : 03/12/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com