Algérie

Oran - Pour réduire le problème de surcharge dans les amphis



L’université propose un changement d’emploi du temps Les étudiants des sciences de gestion, qui observent depuis le début de la semaine en cours une grève ouverte, n’ont toujours pas regagné leurs amphis. La crise qui secoue depuis quelque temps le département des sciences de gestion de la faaculté des sciences économiques d’Oran ne semble pas être totalement dénouée malgré la promesse des responsables de l’administration de l’Université de trouver une solution aux doléances des étudiants. Hier encore, l’ambiance était délétère à l’entrée des anciennes baraques qui abritent la faculté des sciences économiques, et ce, en dépit les déclarations rassurantes de l’administration de l’Université et des gestionnaires de la faculté, à l’effet de trouver une solution aux problèmes des étudiants. Des problèmes largement consignés dans une plate-forme de revendications, dont le manque de capacités d’accueil, ce qui, selon les grévistes interrogés, les poussent à exiger de rejoindre le site IGMO Mourad Taleb. Aujourd’hui encore, ils refusent carrément la délocalisation proposée par l’administration, comme le fera remarquer un groupe d’étudiants pas toujours prêts à reprendre l’amphi. «Le redéploiement des étudiants vers l’IGMO est impossible, faute de locaux», expliquent, pour leur part, les responsables de l’université, qui annoncent comme solution «des changements dans l’emploi du temps pour réduire la pression au niveau des sections.» M. Boulenouar, doyen de la faculté des sciences économiques dira : «Nous avons 9.200 étudiants mais nous n’avons pas les locaux nécessaires.» Même son de cloche chez M. Abi Ayad, vice-recteur chargé des études et de la pédagogie de l’université d’Es-Sénia : «L’expérience a été vécue l’année dernière et, pour éviter de retomber dans la même situation, nous avions pris nos devants en programmant l’aménagement du site des sciences de gestion pour l’accueil de 2.500 étudiants. Or, selon le département des sciences de gestion, le site en question ne peut accueillir que 2.200 étudiants. Résultat : on s’est retrouvé avec, sur les bras, 300 étudiants en plus par rapport aux places offertes.» Notre interlocuteur reconnaît d’autre part, très réaliste, que «les demi-solutions n’ont jamais servi à grand-chose.» Une triste réalité quand on sait que les gestionnaires des facultés d’Oran sont sur le front depuis plus d’une décennie sans pour autant trouver de solutions au manque de locaux. L’espoir est mis sur la réception du nouveau pôle universitaire.


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