ORAN Pour la ministre de la Solidarité, les cellules de proximité sociale doivent se préoccuper du phénomène des kidnappings

Au cours d'une visite d'inspection effectuée ce mercredi dans la wilaya d'Oran, la ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Mme Bendjaballah, a évoqué une actualité douloureuse, en parlant des cellules de proximités et d'actions sociales.
La ministre de la Solidarité abordant la question du rôle et de l'action de ces cellules de proximité en direction des couches défavorisées lors d'une rencontre avec le mouvement associatif, a expliqué que le phénomène des kidnappings d'enfants devrait également faire partie de leurs préoccupations. En tant que phénomène de société et criminel, mais surtout relevant de la criminalité, la ministre pense qu'un effort de concertation de tous, doit aboutir à plus de cernement de ce phénomène et d'annoncer dans ce cadre qu'«une réflexion est en cours pour élargir les prérogatives de ces cellules et les renforcer par des spécialistes pluridisciplinaires afin d'atteindre une plus grande efficacité dans la prise en charge des cas d'urgence » et de supposer que les kidnappings font partie de ces cas d'urgence. Lors d'une rencontre avec la société civile, la ministre a indiqué que l'apport de ces cellules intervient dans le cadre de la nouvelle politique d'encadrement social. Dans cette optique, un renforcement de ces cellules de proximité s'impose avec l'introduction probablement d'experts et d'universitaires comme des sociologues à même d'appréhender les bouleversements sociaux de la société. Toujours en matière de dispositif réglementaire et autres institutions de prise en charge des couches vulnérables de la société, la ministre a encore annoncé, lors de sa visite à Oran, la nécessité de réactiver les conseils créés ces dernières années, notamment celui des handicapés, le Conseil national de la famille et de la femme ainsi que le Conseil national de la solidarité.