Algérie

Oran - Peine de travail d'intérêt général: 140 détenus bénéficiares



Oran - Peine de travail d'intérêt général: 140 détenus bénéficiares
La durée du travail peut aller jusqu’à six heures par jour. La moyenne étant de deux heures pour chaque jour de condamnation. Les détenus sont soumis à une surveillance.

Entrée en vigueur en vertu de la loi amendant le code pénal et adoptée par le parlement fin janvier 2009, l’application de la peine d’intérêt général (TIG) a touché, jusqu’à la fin du mois dernier, pas moins de 140 détenus à Oran.

Cette peine de substitution, qui concerne les personnes condamnées à une peine maximale d’une année de prison ferme (pour des délits dont la condamnation prévue par la loi peut aller jusqu’à trois ans) garantit le non recours abusif aux moyens de contrainte dont les effets néfastes affectent les différents aspects de la vie du condamné et lui permet de jouir de sa liberté.

Ainsi et sur les 140 détenus ayant bénéficié de la loi 09/01 du 25 février 2009, relative à la peine de travail d’intérêt général à Oran, 79 exécutent ou ont exécuté leur peine alors que, pour les autres, les dossiers sont en cours de finalisation.

Rien que pour cette année, 129 dossiers ont été étudiés. Ces personnes condamnées ont bénéficié d’un jugement de TIG en vertu duquel ils sont dispensés de la punition d’emprisonnement à la faveur d’un travail d’intérêt général accompli dans une structure publique.

Vie normale

Cette mesure permettra également de réduire le nombre de détenus dans les prisons algériennes et de réinsérer certains d’entre eux dans la société.

Ces mis en cause ont été orientés vers divers travaux d’intérêt général dont l’administration, les travaux publics, les travaux d’hygiène, de jardinage et de maintenance.

Les collectivités locales et les différents secteurs urbains sont les structures publiques qui ont accueilli jusqu’ici le plus grand nombre de personnes ayant bénéficié du travail d’intérêt général.

Le condamné aux travaux d’intérêt général continue de vivre au sein de sa famille et mène une vie normale, celle d’avant la prononciation de la peine.

Pour être éligibles à cette formule, les détenus ne doivent pas avoir été condamnés pour une peine dont la loi prévoit plus de trois ans (eux-même doivent avoir été condamnés à 1 an au maximum), n’avoir aucune condamnation pénale antérieure et avoir plus de 16 ans.

Ils doivent également afficher leur volonté d’effectuer des travaux d’intérêt général plutôt qu’une peine de prison. La durée du travail peut aller jusqu’à six heures par jour. La moyenne étant de deux heures pour chaque jour de condamnation.

Les détenus sont soumis à une surveillance.

Cherifa K.


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