Donner du sang est aussi une manière de jauger, gratuitement, l'état de santé du donneurLes donneurs se faisant de plus en plus rares.
Le niveau du stock de sang du centre de transfusion sanguine du CHU d'Oran a considérablement baissé durant ce mois de Ramadhan. Pour cause, les donneurs se font de plus en plus rares, croyant que donner du sang pendant ce mois «d'interminable piété» est un sacrilège à ne jamais perpétuer. Pour plus d'un, notamment chez ces radicalistes sans aucun projet, hormis celui de se figer sur place et tourner en rond qui ont les esprits dévorés par les idées à la fois nihilistes, extrémistes, dépassées par tous les temps et qui estiment que «le petit saignement est synonyme du non-accomplissement du jeûne». Pis encore, pour eux, l'injection signifie la rupture systématique de la journée de Ramadhan». «Faux», dira un imam expliquant que «donner du sang, qui constitue un devoir facultatif, sauve également plusieurs dizaines de vies humaines».
Ils sont nombreux ces patients, alités dans les différents services, en attente de cette hémoglobine pouvant leur rendre la vie en subissant des interventions chirurgicales. Combien sont-ils ces enfants cancéreux attendant, quotidiennement, ce geste fort émanant de ces humains aux esprits humanisés convaincus qu'ils servent utilement la société et ne se servent jamais de celle-ci. Cela sans compter les personnels des services des accouchements, les blocs opératoires, les urgences chirurgicales etc, voyant rouge lorsque l'alerte est donnée en se mettant dans la besogne dans le traitement des cas d'urgence. A ceux-là s'ajoutent les dizaines de cliniques s'alimentant par ce sang à partir de cet important centre de transfusion sanguine du CHU d'Oran.
Les esprits ouverts, en dépit de leur nombre dérisoire, ne versent pas dans les duperies en prenant, chaque matin, la destination du CTS du CHU d'Oran pour faire preuve de leur humanisme en aidant ces malades les attendant. Si le Ramadhan est très souvent avancé comme alibi par ces esprits aux convictions archaïques, pourquoi ne se rendent-ils pas la nuit dans les services concernés pour faire preuve de leur piété et leur attachement à la religion'
D'autant plus, confirme-t-on, les locaux du centre de transfusion sanguine sont ouverts de jour comme de nuit. Le personnel est également fortifié en étant mobilisé pour sillonner les artères des villes en quête du flacon de 250 ml de ce liquide salvateur, le sang.
Toutes ces trouvailles mises en place par le CHU d'Oran sont confortées par des bénévoles ne rompant le jeûne qu'après avoir été «réjoui» du devoir qu'ils accomplissent discrètement, sans vantardise et loin des lauriers, en se rendant fréquemment au chevet des malades lors des moments difficiles que ces derniers traversent. La meilleure preuve est la reconduction récente, par l'assemblée générale de la Fédération internationale des organisations des donneurs de sang, du docteur Sayah en sa qualité de secrétaire général d'une telle organisation humanitaire d'envergure. Cette décision a été votée à l'unanimité en Italie les 24 et 25 avril dernier. Le docteur Abdelmalek Sayah est également président du comité des donneurs de sang de la wilaya de Bouira. Son dévouement à l'activisme humaniste et humanisant a redynamisé le comité, essoufflé, depuis le décès de son fondateur, Belkacemi. Donner du sang est aussi une manière de jauger, gratuitement, l'état de santé du donneur surtout si l'on prend en compte qu'un petit bilan sanguin recommandé par le médecin coûte les yeux de la tête.Les donneurs bénéficient automatiquement du test de qualification sérologique aux quatre marqueurs, VIH, hépatite B et C et syphilis et autres maladies comme la créatine, le diabète, le cholestérol etc.
Le Centre de transfusion sanguine prend feu
Il était minuit dans la soirée de dimanche à lundi (hier, ndlr) lorsque la chambre frigorifiant le sang relevant du centre de transfusion sanguine a pris feu.
Les agents de sécurité, en faction, ont vite fait d'intervenir pour maîtriser, en un temps record, l'incendie dont les raisons, tel qu'il a été expliqué, a été provoqué par un court-circuit. Si aucun dégât n'a été enregistré, les sapeurs-pompiers, appuyés par les policiers, qui se sont rendus sur les lieux ont toutefois jugé utile d'ouvrir un front d'investigations pour tirer au clair une telle affaire survenue dans un service névralgique, en l'occurrence le centre de transfusion sanguine, le CTS. De telles informations ont été vérifiées, dans la nuit même de l'incendie, auprès du responsable de la cellule de communication du CHU d'Oran confirmant les faits déplorant, toutefois l'amplification de telles informations en recourant à la désinformation, tout en se fiant à la rumeur. Des sources proches de la direction dudit hôpital, reconnaissant le professionnalisme de L'Expression en prenant l'info à partir de la source, sont, par contre, quelque peu remontées à l'égard de certains médias colportant, très souvent, des informations totalement erronées. Pourquoi agit-on de telle sorte' Nos sources n'en diront pas un seul mot indexant ni ne versant dans le jugement de valeur des journalistes les appelant, tout de même, à se rapprocher davantage de la direction de l'information pour y puiser l'info à partir de la base. D'autant plus que, a-t-on explicité, cette cellule de communication, ne fait, explique-t-on, aucunement dans la rétention de l'information. Sinon, la meilleure source de l'information est également ouverte de manière permanente au niveau de la direction régionale de la Protection civile.
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Posté Le : 05/06/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wahib AïT OUAKLI
Source : www.lexpressiondz.com