Oran : le nombre de policiers en deçà des normes Oran : les autres articles

Selon la fiche technique présentée au DGSN, on compte un policier pour 1 500 habitants à Haï El Nour et un agent pour plus de 2 600 habitants dans la commune de Sidi Chami.
Le directeur général de la Sûreté nationale, le général major «Abdelghani El Hamel» a inauguré, jeudi, trois nouvelles sûretés urbaines dans la wilaya d'Oran. Ces nouvelles structures sont situées dans la commune d'El Karma, Sid El Chami et Haï El Nour où la police fait sa première entrée dans ce quartier considéré comme étant l'un des plus chauds de la wilaya d'Oran.
Ayant pour objectif d'assurer une police de proximité, ce renfort de structure policière a été favorablement accueilli par les habitants d'El Karma et de Sid Chami qui sont jusque-là sous la couverture sécuritaire de la gendarmerie. Les habitants de Haï el Nour, une zone connue par la rescrudescence du taux de criminalité, ont quant à eux, apprécié ces nouvelles inaugurations.
La question qui se pose est sans aucun doute si l'ouverture de ces structures atténuera le taux de violence dans ces trois zones. Pour Haï El Nour et Sid Chami, la tâche ne sera pas aisée pour les policiers mutés dans ces nouvelles sûretés urbaines. En fait, selon la fiche technique présentée au DGSN, pour Haï El Nour, on comptera un policier pour 1 500 habitants et à la commune de Sidi Chami, un policier pour plus de 2 600 habitants.
Ceci est en deçà des normes qui prévoient un policier pour 260 habitants. En fait, l'Algérie compte 189 000 policiers. En mars 2013, le nombre de policiers atteindra les 200 000 avec les nouvelles sorties de promotion. Avec 200 000 policiers, l'Algérie restera en deçà des normes requises en matière de couverure sécuritaire.