Le prix du citron a atteint, en cette seconde décade du mois sacré de ramadhan, un pic jamais atteint auparavant.
En effet, au marché des Aurès (ex-la Bastille), cet agrume très apprécié par les ménagères, notamment comme assaisonnement dans la chorba, est cédé à 280 DA.
Un prix qui dépasse tout entendement.
Même le commerçant n’ose pas afficher son prix sur l’étal; il se contente de vous le déclarer du bout des lèvres.
Mais le plus surprenant c’est cette étiquette collée sur le produit et qui indiquait son origine, un pays d’Amérique latine.
Ce commerçant fit montre d’une mine désabusée à la question de connaître son origine.
«Espagnole» rétorquera-t-il tout simplement.
Une situation qui indique, qu’après la viande congelée, c’est au tour du citron de faire la part belle des importateurs.
Il est vrai que cet agrume à la couleur jaune ou verte est très prisé, notamment à l’orée des fêtes de l’Aïd El Fitr, étant utilisé comme assaisonnement pour la confection des gâteaux traditionnels.
Mais, contrairement aux légumes et aux fruits, le citron s’écoulait avec parcimonie.
En effet, après s’être renseignées sur son prix, les ménagères se ravisent et se limitent pour certaines à en avoir deux unités.
Ce constat étant valable pour le produit local cédé à 200DA.
«L’espagnol» est, pour sa part, réservé à une certaine clientèle triée sur le volet et qui n’hésite pas à s’offrir ce produit «exotique», sans conséquences pour son portefeuille apparemment bien garni.
Hadj Sahraoui
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Posté Le : 16/08/2011
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Hadj Sahraoui
Source : El Watan.com du mardi 2011