Algérie - Boutlelis

Oran - Lancement timide de la campagne des récoltes: Les agrumes à la baisse




Une production de plus de 26.000 quintaux d'agrumes est attendue à Oran, cette année.

Le secrétaire général de la chambre d'agriculture M. Zeddam, a annoncé que la récolte des agrumes a été lancée timidement à Oran.

Selon la même source, la superficie réservée à l'agrumiculture à Oran s'étend sur 253 ha, dont 209 ha productifs. La majorité des terres productives se situe dans la daïra de Boutlélis. Sept variétés d'agrumes sont produites à Oran, dont la Thompson Navel, Washington Navel, la mandarine, la clémentine, la sanguine et le citronnier.

Réputée pour sa culture des agrumes, notamment la variété Clémentine dans la commune de Misserghine, la wilaya d'Oran a vu ces dernières années la superficie réservée à ces arbres fruitiers se rétrécir. La superficie réservée à ces agrumes, estimée à plus de 486 ha en 1999, a connu une baisse importante dans la région, pour plusieurs facteurs notamment les maladies ayant affecté les arbres d'agrumes, la salinité des eaux d'irrigation et la sénilité des arbres.

Les fellahs déploient d'énormes efforts pour préserver leurs orangeraies. En l'absence d'eau, ils étaient contraints de puiser dans les nappes souterraines qui ne sont pas suffisantes et demandent beaucoup de moyens financiers pour faire face aux charges électriques. Avec la réduction de ces nappes, l'eau des puits est en train de se faire rare elle aussi.

Pays exportateur d'agrumes juste après l'indépendance, l'Algérie n'arrive plus aujourd'hui à satisfaire ses besoins nationaux.

Certaines contraintes liées au ralentissement des investissements en matière de plantations, l'arrachage massif de plantations dans le cadre du PNDA, la dégradation du parc agrumicole, l'effet de sécheresse, les insuffisances hydriques, la faiblesse de système de lutte contre les maladies et autres ravageurs, la détérioration des systèmes de drainage, l'insuffisance des bonnes pratiques en agriculture et la remontée des eaux salines notamment, sont à l'origine de cette situation.

J. Boukraa


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