Oran : Lancement en 2012 des projets de deux hôpitaux à Gdyel et Sidi Chahmi

Le réseau hospitalier de la wilaya d'Oran sera renforcé par la réalisation prochaine de plusieurs projets dont deux hôpitaux de 240 lits chacun dans les communes de Gdyel et Sidi El Bachir, a indiqué la Direction locale de la Santé et de la population.
Le lancement des travaux de ces deux infrastructures est prévu durant le premier trimestre 2012 pour un coût chacun de 2 milliards de dinars, a précisé la même source. Dans ce contexte, la couverture sanitaire du réseau de base n'en sera désormais qu'appréciable notamment, avec la réalisation de nouvelles polycliniques à haï Belgaïd, haï El Yasmine et le centre intermédiaire de soins pour toxicomanie à haï Akid Lotfi, en attendant la livraison d'autres polycliniques en voie d'achèvement, à l'exemple de celles de Sid Chahmi, Sidi Mâarouf et Aïn Beïda, a-t-on relevé.
Cette couverture sera renforcée, en outre, avec le lancement prochain de deux autres polycliniques à Mers El Hadjadj et Gdyel et la réalisation du pôle hospitalo-universitaire constitué par l'institut national du Cancer et l'Hôpital des grands brûlés, a fait observer la même source. Cet hôpital, dont les travaux seront entamés durant le premier trimestre 2012, permettra de combler un déficit énorme de la wilaya qui ne dispose que d'un seul service de 12 lits pour toute la région et qui, de surcroît ne prend pas en charge la plupart des pathologies telles que la chirurgie réparatrice.
Selon la même source, le programme sera consolidé par la construction en 2012, d'un hôpital spécialisé de rééducation fonctionnelle de 120 lits à Aïn El Turck, le premier du genre au niveau de la wilaya d'Oran, ainsi que d'un hôpital de 60 lits à El Kerma. A ces infrastructures sanitaires s'ajoutent d'autres projets en cours de réalisation dont un hôpital de 120 lits à Aïn El Turck et un autre de même capacité à Oued Tlélat, autant de capacités d'hospitalisation qui vont permettre de désengorger les grands hôpitaux comme le CHU Oran et l'EHU Oran «1er novembre 1954», afin de leur permettre de s'occuper de missions hautement spécialisés en soins, a't-on indiqué.