Une fois n’est pas coutume, l’entraîneur du Mouloudia d’Oran a sorti les crocs, vendredi en début de soirée, à l’issue de la victoire de son team face à l’USMH. Désormais “convaincu que le MCO commence à déranger’’, Moez Bououkaz s’est indigné contre “le mauvais traitement du corps arbitral vis-à-vis de son équipe” mais aussi et surtout contre cette “programmation incompréhensible’’ qui a décalé le choc face au MCA jusqu’à la mi-mars, ce qui contraindra les Rouge et Blanc d’El-Hamri à rester inactifs pendant trois longues semaines.
“Je n’ai rien contre la personne en elle-même, mais je ne comprends pas pourquoi l’arbitre n’a jamais brandi un carton à la face d’un joueur de l’équipe adverse au moment des agressions à répétition contre mes éléments pour ensuite se précipiter et avertir Sebbah à la moindre contestation verbale! Aussi, faudrait-il m’expliquer les raisons qui poussent ces mêmes arbitres à ne jamais siffler un penalty en faveur de mon équipe alors que des fautes graves et tellement claires sont commises contre mes attaquants en pleine surface au moment où des penaltys imaginaires sont offerts à nos adversaires! Ce n’est pas normal! C’est désormais clair, nous dérangeons! Or, quand une équipe travaille dur pour proposer du beau spectacle, la logique voudrait qu’elle soit protégée et non pas cassée et brisée dans son élan’’ s’offusque l’entraîneur du Mouloudia d’Oran.
Et de renchérir: “En décalant le match face au MCA au 13 mars prochain, on nous oblige à rester au chômage technique pendant une vingtaine de jours. Cela risque de casser notre rythme et de pénaliser l’équipe qui se retrouvera, du coup, en manque de compétition. Mais que ceux qui veulent nous voir abandonner se rassurent: nous travaillerons encore plus dur, nous répondrons présents le jour J et nous marcherons sur nos adversaires!’’.
Avant ce coup de gueule d’un “lion qui sort les crocs, non pas pour sourire’’, Moez Bououkaz “s’est félicité d’avoir tenu (sa) promesse d’assurer le maintien en atteignant le total de trente-huit points à la vingt-et-unième journée’’.
“Je l’avais promis. C’est fait! Maintenant, nous prendrons le temps de savourer le fait d’avoir atteint cet objectif. Raison pour laquelle j’ai offert trois jours de repos au groupe’’ glissera, sourire aux coins des lèvres, le principal artisan de l’actuel état de forme des Hamraoua.
Rachid BELARBI
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Posté Le : 26/02/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Rachid BELARBI
Source : liberte-algerie.com du dimanche 25 février 2018